par RFI
Article publié le 15/09/2009 Dernière mise à jour le 15/09/2009 à 03:17 TU
Le Premier ministre sortant Jens Stoltenberg conserve de justesse la majorité absolue au Parlement.
(Photo : Heiko Junge/Reuters)
Les Norvégiens avaient pris l'habitude de renvoyer leur gouvernement sortant à chaque élection. Histoire de sanctionner la gestion du fonds de pension créé en 1996 pour gérer les revenus pétroliers du pays économisés en prévision de l'épuisement des ressources d'hydrocarbures.
En redonnant en ces temps de crise économique et sociale une majorité, aussi courte soit-elle, aux travaillistes et à leurs alliés socialistes et centristes, les électeurs semblent avoir choisi la continuité.
Contre courant
Le gouvernement actuel s'est engagé à renforcer l'Etat providence et à défendre l'emploi. Le Premier ministre Jens Stoltenberg estime qu'un secteur public puissant, notamment pour les soins aux personnes âgées, l'éducation et le transport, préserve l'économie et contribue à la maîtrise des ressources naturelles.
Un discours à contre courant de celui tenu par les gouvernements des pays voisins européens. D'ailleurs la Norvège se tient obstinément à l'écart de l'Union des 27 tout en bénéficiant du taux de chômage le plus faible d'Europe. Mais la manne pétrolière accumulée aujourd'hui à hauteur de 277 milliards d'euros facilite évidemment ce succès solitaire.
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