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Unesco

Un premier tour pour rien

par  RFI

Article publié le 18/09/2009 Dernière mise à jour le 18/09/2009 à 08:20 TU

Le conseil exécutif de l'Unesco était réuni ce jeudi à Paris. Il devait désigner le nouveau directeur général de cette institution des Nations unies chargée de l'éducation, de la science et de la culture. Le candidat égyptien Farouk Hosni était favori en dépit d'une intense controverse.
Farouk Hosni, ministre égyptien de la Culture.( Photo : John Schults / Reuters )

Farouk Hosni, ministre égyptien de la Culture.
( Photo : John Schults / Reuters )

Farouk Hosni n'a pas réussi son pari d'être élu dès le premier tour. Le controversé ministre de la Culture égyptien, accusé d'antisémitisme est néanmoins arrivé largement en tête. Il a obtenu 22 suffrages sur les 58 pays participant à ce vote.

Son adversaire la plus sérieuse, la Bulgare Irina Bokova n'a pour sa part recueilli que 8 votes. La commissaire européenne Benita Ferrero Waldner a réuni 7 suffrages sur son nom.

Un second tour de scrutin aura lieu dès ce vendredi au siège de l'Unesco à Paris. Il suffit cette fois d'une majorité simple mais la victoire de Farouk Hosni n'est pas acquise pour autant. Il devra peut être patienter jusqu'à mardi prochain avant de s'asseoir dans le fauteuil occupé par le Japonais Koichiro Matsura.

La promesse de Farouk Hosni de brûler les livres en hébreu qu'il pourrait trouver dans les bibliothèques égyptiennes ou l'invitation officielle au Caire du négationniste français Roger Garaudy n'auront donc pas été suffisantes pour disqualifier un candidat qui a bénéficié du soutien de la France et du silence d'Israël. Il faut dire que le président égyptien est un acteur incontournable tant pour la relance du projet d'Union pour la Méditerranée chère à Nicolas Sarkozy que pour une éventuelle reprise des pourparlers entre Israéliens et Palestiniens.