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Affaire Clearstream

Nicolas Sarkozy

par Franck Alexandre

Article publié le 18/09/2009 Dernière mise à jour le 20/09/2009 à 18:02 TU

Nicolas Sarkozy : «<em>Je me suis constitué partie civile en janvier 2006, une fois que la calomnie était avérée.</em>»(Photo : AFP)

Nicolas Sarkozy : «Je me suis constitué partie civile en janvier 2006, une fois que la calomnie était avérée.»
(Photo : AFP)

C’est en novembre 2005, au moment où Nicolas Sarkozy quitte Bercy et le gouvernement pour prendre la présidence de l’UMP, qu’éclate l’affaire Clearstream. Pour Nicolas Sarkozy, il est clair que certains, au sein de la majorité, veulent lui barrer la route de l’Elysée et il pense immédiatement à son éternel rival, Dominique de Villepin.

Dès qu’il a apprit que son nom figurait sur les fichiers Clearstream, Nicolas Sarkozy est rentré dans une froide colère et il a laissé entendre que les commanditaires de cette affaire « finiraient sur un croc de boucher ». Indéniablement il est le premier visé par cette machination.

Le 31 janvier 2006, quand il constate que les commissions rogatoires l’innocentent, il se porte partie civile. Depuis, Nicolas Sarkozy a fait de ce scandale une affaire personnelle. Il y a quelques jours en déplacement au Brésil, il confiait à la presse : « Il est grand temps que toutes ces combines sous la Ve République, on en soit débarrassés, qui que ce soit qui les fasse. Les combines il y en a eu beaucoup trop et c’est une occasion pour montrer que plus personne ne sera victime de ça. Et, maintenant, que les prévenus s’expliquent et que les juges décident ! ».