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Affaire Clearstream

Imad Lahoud

par Franck Alexandre

Article publié le 18/09/2009 Dernière mise à jour le 20/09/2009 à 17:59 TU

L'ex-informaticien de EADS, Imad Lahoud, arrive, le 07 juin 2006, à la Division nationale des investigations financières à Nanterre pour être entendu par les policiers dans le cadre de l'affaire Clearstream.(Photo : AFP)

L'ex-informaticien de EADS, Imad Lahoud, arrive, le 07 juin 2006, à la Division nationale des investigations financières à Nanterre pour être entendu par les policiers dans le cadre de l'affaire Clearstream.
(Photo : AFP)

Imad Lahoud est un adepte des coups de bluff…

Tout au long de l’enquête il n’a cessé de modifier ses déclarations. Ancien trader, spécialiste en informatique, ancien agent de la DGSE (les services secrets français), ancien cadre chez EADS, l’homme aime changer de registre Il est désormais professeur de mathématiques.

Accusé par Jean-Louis Gergorin et le général Rondot d’avoir falsifié les listings Clearstream, il a toujours nié. Mais le procès verbal publié le 6 septembre dernier par le Journal du Dimanche révèle que cet as du piratage informatique a avoué avoir participé à la machination, et qu’il a bien ajouté le nom de Nicolas Sarkozy sur les fichiers.

 

Avant ces aveux tardifs, il avait été établi que c’était lui qui avait récupéré auprès du journaliste Denis Robert les listings Clearstream en 2003. Listings, qui à l’époque, étaient vierges de tous noms d’hommes politiques.

« J’ai participé à une cabale sous la connaissance de Dominique de Villepin », affirme aujourd’hui Imad Lahoud. C’est un nouveau rebondissement, qui promet une ambiance sympathique, dans le box, entre les prévenus.