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Affaire Clearstream

Dominique de Villepin

par Franck Alexandre

Article publié le 18/09/2009 Dernière mise à jour le 20/09/2009 à 18:01 TU

Dominique de Villepin partant du pôle financier à Paris, le 27 juillet 2007.(Photo : Reuters)

Dominique de Villepin partant du pôle financier à Paris, le 27 juillet 2007.
(Photo : Reuters)

Dominique de Villepin est ministre des Affaires Etrangères lorsque l’affaire Clearstream prend corps. Ancien secrétaire Général de l’Elysée, où il a passé sept ans, il a l’oreille de Jacques Chirac. Le chef de l’Etat pense d’ailleurs à lui comme éventuel candidat de la droite aux élections présidentielles de 2007. Dominique de Villepin apparaît donc comme le principal concurrent de Nicolas Sarkozy dans la course à l’Elysée.

Le 9 janvier 2004, au cours d’un entretien devenu l’une des clés de cette affaire, c’est dans son bureau qu’il aurait demandé au général Rondot (spécialiste du renseignement) de mener une enquête sur les personnalités politiques dont les noms figurent sur les fameux listings Clearstream.

Inculpé de « complicité de dénonciation calomnieuse, complicité d’usage de faux, recel de vol et recel d’abus de confiance », Dominique de Villepin devra expliquer au tribunal correctionnel pourquoi il n’a pas prévenu son collègue, Nicolas Sarkozy, que son nom apparaissait sur ces listings. Pourquoi n’a-t-il pas mis un terme à cette affaire lorsque le général Rondot a découvert que ces listings étaient faux. Nul doute que les magistrats vont également chercher à savoir si l’ancien Premier ministre a agi de son propre chef ou s’il agissait sur une consigne de l’Elysée.

Mais Dominique de Villepin n’est pas homme à avouer facilement. Jusqu’à présent il a toujours nié avoir participé à cette manipulation.