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Affaire Clearstream

Jean-Louis Gergorin

par Franck Alexandre

Article publié le 18/09/2009 Dernière mise à jour le 20/09/2009 à 22:01 TU

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Jean-Louis Gergorin est soupçonné d'avoir falsifié des listings de comptes de la société financière luxembourgeoise Clearstream.(Photo : AFP)

Jean-Louis Gergorin est soupçonné d'avoir falsifié des listings de comptes de la société financière luxembourgeoise Clearstream.
(Photo : AFP)

Homme de réseau, brillant spécialiste de géopolitique, Jean-Louis Gergorin est un ami très proche de Dominique de Villepin. Conseiller d’Etat, vice-président d’EADS, gigantesque groupe d’aéronautique et de défense, il connaît tout le monde : dans l’industrie, les services de renseignements, les ministères…

Jean-Louis Gergorin est au centre de l’affaire Clearstream. Le 9 janvier 2004, il se trouve dans le bureau du ministre des Affaires étrangères lorsque Dominique de Villepin demande au général Rondot d’enquêter sur les listings Clearstream.

L’enquête des juges d’Huy et Pons révélera que Jean-Louis Gergorin est le fameux corbeau qui a communiqué au juge Van Ruymbeke les fichiers truqués. Jean-Louis Gergorin poursuivit comme Dominique de Villepin pour « complicité de dénonciation calomnieuse, complicité d’usage de faux, recel de vol et recel d’abus de confiance », a démissionné de son poste à EADS en 2006.