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Affaire Clearstream

Rondot : le général enquêteur

par Franck Alexandre

Article publié le 18/09/2009 Dernière mise à jour le 20/09/2009 à 21:36 TU

Le général Rondot, ancien responsable des services secrets français, le 11 décembre 2007.(Photo : Martin Bureau / AFP)

Le général Rondot, ancien responsable des services secrets français, le 11 décembre 2007.
(Photo : Martin Bureau / AFP)

Sans ses notes personnelles, retrouvées par les enquêteurs, il n’y aurait jamais eu d’affaire Clearstream. Bien malgré lui, le général Rondot, a permis aux magistrats de mettre à jour le mécanisme de cette machination politique.

Il décrit ainsi par le menu cette fameuse réunion du 9 janvier 2004, dans le bureau de Dominique de Villepin, où se trouve également Jean-Louis Gergorin. Réunion au cours de laquelle l’ancien Premier ministre lui demande d’enquêter sur des fichiers Clearstream où apparaît le nom de Nicolas Sarkozy.

Il n’aura fallu que quelques mois à cet expert du renseignement pour découvrir que ces listings étaient truqués, et en avertir Dominique de Villepin.

Certaines interrogations demeurent. Pourquoi a-t-il accepté cette mission du ministère des Affaires étrangères ? Pourquoi n’a-t-il pas informé Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense ? Enfin comment se fait-il qu’un espion conserve autant de traces écrites de ses activités ?