par RFI
Article publié le 19/09/2009 Dernière mise à jour le 19/09/2009 à 11:41 TU
C'est la reconnaissance par la communauté internationale de la validité de l'élection à la présidence, le 18 juillet dernier, de Mohamed Ould Abdel Aziz, le putschiste du mois d'août 2008, qui a permis au FMI de reprendre ses missions en Mauritanie. Le directeur adjoint Amor Tahiri a donc annoncé le déblocage d'une aide de 50 millions d'euros pour aider le pays à lutter contre la crise économique mondiale.
Ce retour du FMI avait été appelé de ses vœux la semaine dernière par le groupe international de contact sur la Mauritanie. Composé de représentants de l'Union Africaine, de l'Union Européenne et du Conseil de sécurité des Nations Unies, ce groupe de contact avait souligné la nécessité d'une aide financière et économique conséquentes pour consolider les progrès accomplis.
Une économie fragile
L'économie mauritanienne est en effet fragile. Ses principales ressources sont les exportations minières et pétrolières ainsi que la pêche. Tous ces secteurs sont très sensibles au climat économique international et donc à la crise.
Cependant, les dirigeants mauritaniens peuvent se montrer optimistes. Outre le retour du FMI, le Vénézuela a annoncé qu'il financerait une raffinerie dans le pays. De son côté, le groupe Total procèdera à de nouveau forages pétroliers dans le Nord du pays, dès la semaine prochaine.