Article publié le 20/09/2009 Dernière mise à jour le 20/09/2009 à 05:30 TU
Avec notre correspondant à Sanaa, François-Xavier Trégan
Les trêves se suivent et se ressemblent à Saada. Malgré l’annonce par le gouvernement d’une nouvelle suspension temporaire de ses opérations armées, les combats se poursuivaient toujours dans le Nord du pays. Et chaque partie se renvoie la responsabilité de cette inflation guerrière.
Les organisations internationales et non gouvernementales ne sont toujours pas autorisées à se rendre dans les zones où se retranchent des milliers de personnes, pour fuir les combats, pour échapper à des raids aériens massifs et aveugles.
Les Nations unies estiment ces déplacés à 150 000, à Saada, Amran, Al Jawf. « On ne parle même plus de corridor humanitaire », confiait un brin fataliste un membre des Nations Unies « on attend juste un feu vert pour acheminer une aide alimentaire et médicale d'urgence…».
Une source officielle insiste sur la volonté du gouvernement de faire vivre cette énième trêve, alors que les fêtes de la fin du Ramadan se préparent. Mais sur le terrain, la guerre de Saada ressemble toujours à la guerre de Saada