Article publié le 21/09/2009 Dernière mise à jour le 21/09/2009 à 02:10 TU
Le président français Nicolas Sarkozy à Bruxelles le 17 septembre, lors de la réunion préparatoire au sommet du G20 de Pittsburgh.
(Photo : Sebastien Pirlet / Reuters)
Avec notre envoyée spéciale à New York, Véronique Rigolet
Il faut absolument changer les règles pour prévenir le monde d’un désastre climatique et pour sauver aussi la planète des excès du capitalisme financier.
Voilà le double credo de Nicolas Sarkozy qui, de New York à Pittsburgh, entend batailler toute cette semaine aux côtés de ses homologues européens pour contraindre les Américains à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, et à limiter également les bonus bancaires, ces primes accusées d’avoir contribué à la crise financière.
Pour le président français, il y a véritablement urgence, alors que les premiers signes de reprise économique s’accompagnent d’une reprise des activités spéculatives qui pourraient conduire à une nouvelle crise.
L’urgence climatique est, elle aussi, patente. A trois mois du sommet de Copenhague, la négociation est, elle aussi, complètement enlisée. Il faut donc agir, et vite, soutient le président français qui se félicite du front uni que présenteront les Européens à l’ONU, puis au G20.
A écouter
« Nicolas Sarkozy participera à deux rendez-vous majeurs sur la scène internationale : un sommet onusien sur le climat à New York dès demain (...) et, jeudi, le très attendu sommet du G20 de Pittsburgh. »
21/09/2009
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