Article publié le 23/09/2009 Dernière mise à jour le 23/09/2009 à 17:24 TU
Avec notre envoyée spéciale à New York, Véronique Rigolet
Mahmoud Ahmadinejad fait partie de ces chefs d’Etat qui ne sont pas véritablement les bienvenus à New York comme le Libyen Kadhafi ou le Soudanais el-Béchir. Mais cette année encore l’Iranien est au centre de toutes les attentions et ses propos cet après-midi à la tribune des Nations unies sont attendus avec la plus grande vigilance.
Les Européens, Allemands en tête, ont d’ores et déjà prévu de quitter la salle de l’Assemblée générale si le président iranien devait nier l’Holocauste ou faire des déclarations antisémites. La concertation est en cours entre les 27 ambassadeurs de l’Union européenne pour savoir quel est le mot susceptible de déclencher un départ groupé.
De son côté le président Sarkozy évitera soigneusement de croiser son homologue iranien dans les couloirs des Nations unies. C’est à la télévision française ce mercredi soir à 20 heures qu’il répondra au président iranien et notamment sur le sort de la jeune française Clotilde Reiss toujours poursuivie par la justice de Téhéran et qui pourrait faire l’objet d’un échange de prisonnier avec la France.