Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

ONU / France

Nicolas Sarkozy sur tous les fronts

Article publié le 23/09/2009 Dernière mise à jour le 24/09/2009 à 14:36 TU

A New York, Nicolas Sarkozy a longtemps pris la parole du haut de la tribune des Nations unies. Il a parallèlement accordé une interview à TF1 et France 2 dans laquelle il a répondu aux attaques du président iranien Ahmadinejad et exclu tout échange pour la libération de la jeune française Clotilde Reiss, a abordé la question des bonus bancaires et du réchauffement climatique.

Le président français Nicolas Sarkozy lors du sommet des Nations unies à New York, le 23 septembre 2009.<em>(Photo : Mike Segar / Reuters)</em>

Le président français Nicolas Sarkozy lors du sommet des Nations unies à New York, le 23 septembre 2009.
(Photo : Mike Segar / Reuters)

Avec notre envoyée spéciale à New York, Véronique Rigolet

Tout à la fois et au même moment sur les télévisions françaises et en direct à la tribune des Nations unies, le président Nicolas Sarkozy a défendu sa vision de réformer le capitalisme financier et de relancer les négociations sur le climat avant le sommet de Copenhague.

«Les bonus bancaires sont choquants et il faut les plafonner», a expliqué le président à la télévision. «Rien ne serait pire qu’un compromis médiocre à Pittsburgh», a-t-il ajouté aux Nations unies.

Même discours en simultané sur l’Iran : « les dirigeants iraniens commettraient une erreur tragique en misant sur la passivité de la communauté internationale», a-t-il martelé devant ses pairs. «Il n’y aura pas d’échange de prisonniers avec l’Iran pour le retour de la Française Clotilde Reiss. C’est du chantage», a-t-il expliqué au 20heures, une intervention télévisée qui a servi en quelque sorte au président français à assurer le service après-vente de son action à New York sur la scène internationale.

La question de l’affaire Clearstream a été bien sûr réservée au seul public français. Le président a confirmé qu’il resterait partie civile dans ce procès. Le chef de l'Etat a provoqué néanmoins une levée de boucliers de la part des avocats de l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin qui ont jugé « scandaleux » les propos de Nicolas Sarkozy, lequel a parlé de « coupables » à propos des prévenus dans cette affaire.

Nicolas Sarkozy sur les finances

« Il faut en finir avec les paradis fiscaux car nous n’avons pas à tolérer les lieux où se cache l’argent de la spéculation du crime et de la fraude. »

23/09/2009

Nicolas Sarkozy sur l'environnement

« Nous devons fixer des objectifs à Copenhague, des objectifs chiffrés en matière d’émissions de gaz à effet de serre. »

23/09/2009