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Affaire Clearstream

Confrontation Rondot - Villepin

Article publié le 08/10/2009 Dernière mise à jour le 08/10/2009 à 02:50 TU

ll est difficile d’extraire une vérité à l’issue de ce face-à-face entre l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin et le général Philippe Rondot, témoin-clé, auteur des « carnets » au coeur des arguments de l'accusation.

Avec notre envoyé spécial au Palais de justice de Paris, Franck Alexandre

L'ancien Premier ministre français Dominique de Villepin (D) et le général Philippe Rondot (G).( Photo : AFP / Montage RFI )

L'ancien Premier ministre français Dominique de Villepin (D) et le général Philippe Rondot (G).
( Photo : AFP / Montage RFI )

Cette confrontation Dominique de Villepin - Philippe Rondot tient un peu du dialogue de sourds. Il est difficile d’extraire une vérité à l’issue de ce face-à-face.

D’un côté il y a un général, droit comme un « i », qui ne croit que ce qu’il a noté et qui pense avoir tout noté. Et de l’autre un ex-Premier ministre qui tente de convaincre les juges que les écrits de Philippe Rondot ne sont que de simples notes de travail, pas le reflet de la réalité, et en aucun cas des preuves.

Ce n’est bien sûr pas l’avis de l’accusation. Avec la régularité d’un métronome, le procureur oppose le verbatim du militaire aux tentatives d’explication de Dominique de Villepin.

Ainsi la réunion du 9 janvier 2004 dans le bureau de l’ancien Premier ministre : le général Philippe Rondot note dans ses carnets : « demande d’enquête sur les fichiers Clearstream – instruction du Président ». A la barre, Philippe Rondot confirme. Mais le 9 janvier nous sommes dans le cadre d’une mission d’information, pas de comploteurs, s’énerve Dominique de Villepin. Selon lui, il y a un malentendu et il est clair que l’on veut faire dériver les choses à partir de notes écrites de bonne foi.

La pression de l’accusation s’accentue. Tout ce qu’a pu écrire le général est débattu mais à aucun moment Dominique de Villepin n’est pris en flagrant délit de mensonge.

Le récit de notre envoyé spécial :

La colère de Dominique de Villepin à l'audience ce mercredi

«... Je n’ai pas voulu régler de compte avec Nicolas Sarkozy… On ne complote pas quand on est ministre… »

08/10/2009 par Franck Alexandre