par RFI
Article publié le 08/10/2009 Dernière mise à jour le 08/10/2009 à 09:17 TU
Simone Gbagbo annonce la candidature de son mari Laurent Gbagbo à la présidentielle. Anyama, le 7 octobre 2009.
(Photo : AFP / Montage RFI)
Laurent Gbagbo candidat, l’annonce en a été faite par son épouse Simone lors d’une réunion publique à Anyama. La première dame de Côte d’Ivoire entamait ainsi une tournée consacrée, justement, à cet événement que tous les Ivoiriens attendaient mais qui n’en surprendra aucun, tant était évidente la candidature du chef de l’Etat à sa propre succession.
Une vingtaine de délégations vont imiter Simone Gbagbo en sillonnant le pays pour porter la bonne parole, afin que toutes les composantes de la mosaïque ivoirienne soient équitablement informées de la candidature du président.
Elu pour cinq ans en l’an 2000, Laurent Gbagbo était, depuis, resté au pouvoir, conformément aux dispositions de la constitution et à son interprétation par les juristes, faute d’avoir pu organiser des élections dans une Côte d’Ivoire ayant subi, de fait, la partition de son territoire.
Comme prévu, le premier tour de la présidentielle va donc tourner à l’affrontement dans les urnes entre trois hommes : Bédié, Gbagbo et Ouattara. Le décor est planté et les rôles distribués, à la réserve près qu’à l’inverse de ses deux adversaires qui portent les couleurs de leur propre parti, le président sortant pourrait bien avoir à cœur de présenter une candidature allant au-delà du seul Front populaire ivoirien. Le scrutin est donc, à présent, à portée de main. Le 29 novembre ou un peu plus tard, en 2009, comme s’y est engagé, non pas le candidat, mais le président Gbagbo.