par RFI
Article publié le 08/10/2009 Dernière mise à jour le 08/10/2009 à 20:50 TU
Douze minutes d'interview dans le journal télévisé le plus regardé de France, un ministre obligé de livrer en direct les détails de sa vie sexuelle, il fallait au moins ça, devant l'ampleur de la polémique. Alors non, se défend Frédéric Mitterrand, La mauvaise vie, son livre, « n'est pas totalement autobiographique (...) On ne fait pas de la littérature avec des bons sentiments ». Le ministre de la Culture dénonce l'amalgame pratiqué par certains de ses détracteurs entre homosexualité et pédophilie : « En aucun cas, dit-il, les garçons étaient mineurs ».
« Ce n’est en aucun cas l’apologie du tourisme sexuel, en aucun cas, même si un des chapitres est précisément une traversée de cet enfer. »
Pas question de démissionner. Nicolas Sarkozy « m'a confirmé sa confiance » a déclaré le neveu de François Mitterrand. On imaginait mal, c'est vrai, le chef de l'Etat céder à la polémique, et se déjuger : au début de l'été, interrogé sur La mauvise vie de Frédéric Mitterrand, Nicolas Sarkozy avait parlé d'un livre « courageux et talentueux ».