par RFI
Article publié le 10/10/2009 Dernière mise à jour le 10/10/2009 à 16:56 TU
Simone Gbagbo bat la campagne électorale. Au centre d’action culturelle d’Abobo, c’est dans la liesse qu’elle est accueillie. Chefferie ou leaders religieux chrétiens, mais aussi mouvements féminins, tous sont sensibles au respect des coutumes manifesté par l’épouse du chef de l’Etat.
Tous semblent apprécier qu’on leur donne le sentiment de les avoir associés à la décision du président de se représenter. Mais l’annonce pour le moins hâtive de la candidature de son mari a pris tout le monde de court en Côte d’Ivoire. Et quand on lui demande pourquoi c’est elle et non le futur candidat qui a donné la nouvelle, voici ce que répond Simone Gbagbo :
« Nous avons trouvé important, après cette guerre, au moment où le président accepte de briguer un nouveau mandat, que la population soit informée, non pas par la presse, ni par les journaux mais que les gens l’apprennent directement chez eux et qu’ils puissent réagir ».
Puisque cette annonce était une décision collégiale, une vingtaine de délégations du CNRD sillonnent le pays, comme le fait Simone Gbagbo dans sa circonscription. Lundi, un bilan de cette série de rencontres sera dressé. Laurent Gbagbo pourrait formellement déposer sa candidature mercredi 14 octobre.
Mais, comme tout candidat, le président a jusqu’au 16 pour descendre dans l’arène afin de ferrailler contre ses adversaires aux côtés de son épouse Simone.