Article publié le 13/10/2009 Dernière mise à jour le 13/10/2009 à 04:03 TU
Frank Vandenbroucke, lors de la promotion de son livre intitulé Je ne suis pas Dieu, en avril 2008.
(Photo : Lieven Van Assche / AFP)
Avec notre correspondant à Bruxelles, Grégoire Lory
Si Frank Vandenbroucke était considéré comme le meilleur cycliste belge de sa génération, il était peut-être aussi l'un des plus fragiles. Vainqueur de plusieurs classiques dont Liège-Bastogne-Liège en 1999, VDB, tel est son surnom, totalise 54 victoires sur le circuit professionnel.
Mais les exploits de Frank Vandenbroucke sont ternis par ses déboires extra-sportifs et privés. Les affaires de dopage rattrapent le jeune prodige belge, il sera finalement suspendu en 2002 pendant six mois pour usage de produits dopants.
Frank Vandenbroucke tente alors de retrouver le meilleur niveau mais les résultats ne suivent pas. Il ne parvient pas à se stabiliser au sein d’une équipe, tout juste fait-il parler de lui en 2006, mais pour usurpation d’identité : il se présente, en effet, à une épreuve sous un faux nom avec la photo d'un autre cycliste belge Tom Boonen.
Très médiatisé, Frank Vandenbroucke tente de mettre fin à ses jours à deux reprises. Après sa deuxième tentative en 2007, il fait alors un court séjour en hôpital psychiatrique. Il tente après de reprendre l’entraînement, mais sans succès.
Frank Vandenbroucke s’est éteint à 34 ans. Son destin n’est pas sans rappeler celui d'un autre champion de la petite reine, Marco Pantani, mort au même âge.