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Russie / Etats-Unis

Moscou et Washington progressent sur les questions stratégiques

Article publié le 13/10/2009 Dernière mise à jour le 13/10/2009 à 11:24 TU

La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton est ce mardi à Moscou pour des discussions sur le nucléaire iranien, la Corée du Nord et les relations bilatérales. Les Etats-Unis et la Russie ont réalisé des « progrès substantiels » dans leurs négociations sur un nouvel accord de désarmement nucléaire qui vise à remplacer le traité START arrivant à échéance le 5 décembre, a indiqué le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.

La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, et le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, le 13 octobre 2009.(Photo : Reuters)

La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, et le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, le 13 octobre 2009.
(Photo : Reuters)



 
Avec notre correspondant à Moscou
, Thierry Parisot

La question du désarmement nucléaire est toujours la première évoquée entre Moscou et Washington. Car dans ce domaine, tout se passe selon le calendrier prévu. Les deux pays négocient une réduction des armements stratégiques. Ils doivent s'entendre si possible avant la fin de l'année, l'actuel traité Start expirant le 5 décembre prochain.

« Nous avons déjà réalisé des progrès considérables », explique le ministre russe, laissant entendre que l'échéance de décembre pourrait être tenue.

Sur le dossier iranien, à en croire les deux dirigeants, tout va pour le mieux. Hillary Clinton voit dans la Russie un partenaire extrêmement coopératif. Sergueï Lavrov assure que les positions de Moscou et de Washington coïncident parfaitement.

Russes et Américains considèrent que l'essentiel aujourd'hui, c'est de poursuivre le dialogue, le processus de négociation et donc, en l'état actuel, il est prématuré de parler de sanctions, explique Hillary Clinton.

C'est même contre-productif, estime Sergueï Lavrov. C'est tellement prématuré et c'est tellement contre-productif que la secrétaire d'Etat américaine n'a soumis aucune requête particulière à Moscou concernant l'Iran.

« Elle ne nous a rien demandé », renchérit le ministre russe. Celui-ci veut absolument souligner que l'abandon du projet américain de bouclier anti-missile n'a fait l'objet d'aucun marchandage entre Moscou et Washington. La Russie répète aujourd'hui qu'elle n'a rien promis en échange.