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Nucléaire iranien

Téhéran veut encore négocier

Article publié le 30/10/2009 Dernière mise à jour le 30/10/2009 à 23:50 TU

Le siège de l'AIEA, à Vienne (Autriche). (Photo: AIEA)

Le siège de l'AIEA, à Vienne (Autriche).
(Photo: AIEA)

Ce vendredi soir, de mauvais signaux concernant l’accord sur le nucléaire entre les grandes puissances et l’Iran prêtent à penser que l’on se dirige vers un échec. Selon l’agence de presse Iranienne Irna, ce n’est pas une réponse que les Iraniens ont apporté jeudi à l’AIEA à Vienne, mais un simple «point de vue», une sorte de «rapport d’étape» sur le plan, en vue de nouvelles négociations. Décryptage.

Avec notre correspondant à Vienne, Blaise Gauquelin

Le monde entier, l’ONU, Ban Ki-moon, les Russes, les Américains, les Européens attendaient une réponse claire de l’Iran : oui/non ? A la proposition inédite de coopération nucléaire entre l’Occident et le régime des Mollahs. Or les Iraniens continuent de brouiller les pistes et semblent de moins en moins enclins à exporter leur uranium. Ils jouent clairement la montre.

Car si du côté de Moscou, de Paris et de Washington, il semblait clair qu’on avait trouvé un accord à 4 la semaine dernière à Vienne, à Téhéran, on semble vouloir continuer à discuter indéfiniment.

L’AIEA reste étrangement muette sur le contenu de la mystérieuse missive transmise par l’Iran jeudi. Pour avoir des informations, il faut se fier à l’agence de presse officielle iranienne Irna. Elle cite des responsables iraniens - sans révéler leurs noms - qui semblent savoir que l’Iran exigerait désormais un échange simultané entre son uranium faiblement enrichi et du combustible nucléaire, produit à l’étranger. Ce n’est pas ce qu’Américains et Français avaient cru négocier : ils souhaitent clairement que l’Iran exporte d’abord son uranium en signe de bonne volonté.