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Commémoration/Allemagne

Retrouvailles de 3 anciens de la Guerre froide

Article publié le 31/10/2009 Dernière mise à jour le 31/10/2009 à 18:46 TU

L’Américain George Bush père, le Russe Mikhaïl Gorbatchev et l’Allemand Helmut Kohl étaient samedi à Berlin pour le début des festivités marquant le 20e anniversaire de la chute du Mur de Berlin. Les 3 hommes étaient au pouvoir en 1989.

Les anciens présidents soviétique et américain Mikhaïl Gorbatchev (g) et George Bush (au centre) ainsi que de l'ancien chancelier allemand Helmut Kohl, à Berlin  le 31 octobre 2009.(Photo : Reuters)

Les anciens présidents soviétique et américain Mikhaïl Gorbatchev (g) et George Bush (au centre) ainsi que de l'ancien chancelier allemand Helmut Kohl, à Berlin le 31 octobre 2009.
(Photo : Reuters)

Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut

C’est aux Folies Bergère, dans la partie est de Berlin, que trois retraités de la vie politique internationale se sont retrouvés pour partager leurs souvenirs de l’automne 1989. Le rendez-vous a eu lieu à dix jours du vingtième anniversaire de la commémoration de la chute du Mur de Berlin, en présence de la chancelière, Angela Merkel, tout juste réélue, lors d'une table ronde, prélude aux célébrations du 9 novembre.

L’ancien chancelier allemand, Helmut Kohl (au pouvoir de 1982 à 1998), a rendu hommage à l’ancien président américain George Bush senior (1989-1993) et à l’ex-numéro un soviétique, Mikhaïl Gorbatchev (1985-1991), qu’il a qualifiés de « partenaires les plus importants de l’Allemagne ».

George Bush (85 ans) était à l’époque le plus favorable à la réunification allemande parmi les quatre alliés de l’après-guerre. L’ancien chef d’Etat américain a rappelé que « les événements de l’époque avaient tout d’abord été initiés par les citoyens à l’est du rideau de fer, longtemps privés de liberté ».

Helmut Kohl (79 ans) s’est dit « fier que les Allemands aient réussi ensemble l’unité avec courage et dans la paix ». Mikhaïl Gorbatchev (78 ans) a reconnu que, comme le président français François Mitterrand et le Premier ministre britannique Margaret Thatcher, il avait tout d’abord estimé qu’il fallait deux Allemagne. Les archives diplomatiques récemment ouvertes à Paris confirment l’hostilité de Londres et la frilosité française.