par RFI
Article publié le 01/11/2009 Dernière mise à jour le 01/11/2009 à 23:23 TU
Avant, la dimension sociale primait. Aujourd'hui, c'est l'aspect psychologique qui l'emporte et les obsèques se recentrent sur l'intime, une conséquence de l'évolution du mode de vie. « Aujourd’hui, avec les familles recomposées, la mobilité sociale et surtout la médicalisation qui fait qu’on meurt de plus en plus à l’hôpital, la mort est devenue moins intime », poursuit Fanette Recours.
Lors de la cérémonie, le lieu, la musique et les textes sont privilégiés, et les Français veulent aussi faire rimer rite funéraire et écologie. La pratique de la crémation augmente, selon le Credoc : « La deuxième raison évoquée, après celle de ne pas embarrasser la famille, est d’ordre écologique. Désormais dans le choix des cercueils, le respect de l’environnement est pris en compte ».
Des choix plus simples, moins codés par le religieux, mais jugés nécessaires pour faire le travail de deuil.