par RFI
Article publié le 04/11/2009 Dernière mise à jour le 04/11/2009 à 06:54 TU
Le constructeur américain General Motors décide finalement de ne plus vendre sa marque européenne Opel au Canadien Magna, en raison d'un « environnement devenu plus favorable » et qu'il tenterait plutôt de la restructurer. Une décision annoncée alors que la vente semblait sur le point d’être conclue.
Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du
La décision a été annoncée mardi à l’issue d’une longue journée de réunion au siège de General Motors, à Detroit. Contre toute attente, le géant de l’automobile américaine décide donc de garder, non seulement Opel, mais aussi sa filiale britannique Vauxhall, et de restructurer les entreprises pour un montant estimé de 3 milliards de dollars. Le constructeur argue d’un environnement économique plus favorable, et explique qu’il souhaite, pour le futur, garder une présence significative sur le continent européen.
Le trésor américain, qui est de facto propriétaire de General Motors, puisqu’il en détient 60% des parts, a immédiatement précisé que l’Etat fédéral n’avait rien à voir dans cette décision.
Il faut dire que General Motors avait particulièrement bien choisi son jour. Mardi, Angela Merkel était à Washington, invitée d’honneur du Congrès américain. Or la chancelière allemande s’était fortement engagée en faveur de la cession d’Opel au canadien Magna.