par RFI
Article publié le 04/11/2009 Dernière mise à jour le 04/11/2009 à 06:50 TU
Comment seront répartis les postes ? Y aura-t-il consensus sur les dirigeants de la transition ? Les mouvances politiques malgaches ont trois jours pour répondre à ces questions.
Le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, ouvre les débats : « La situation actuelle de Madagascar se caractérise par une lassitude quasi générale ressentie légitimement par la population. Le peuple malgache mérite un autre sort qui dépend entièrement de vous ici présents. La responsabilité des uns et des autres devant l’histoire est pleinement engagée. L’heure est à la mise en place effective des institutions de la transition de sorte qu’elles soient opérationnelles et que la route pour les élections législatives et présidentielle soit dégagée de tout obstacle. »
L’ancien président malgache Albert Zafy a rappelé que le pays s’enfonce dans une terrible crise économique et a insisté sur l’enjeu de la rencontre « Oui ou non, Madagascar sortira-t-il de la crise ? Si c’est oui, c’est la fête pour nous tous ; si c’est non, c’est un avenir sombre dont on ne connait pas la suite. »
L’élection présidentielle doit avoir lieu à la fin de l’année prochaine.
« Le président, déboulonné en mars, ne cesse d’imposer des conditions qui commencent à exaspérer l’équipe de médiation. »