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Proche-Orient / Etats-Unis

Le Caire : dernière étape de la visite de Hillary Clinton

par  RFI

Article publié le 04/11/2009 Dernière mise à jour le 04/11/2009 à 16:29 TU

La secrétaire d'Etat américaine, Hilary Clinton, lors d'une conférence de presse au Caire, après son entretien avec le président égyptien Hosni Moubarak, le 4 novembre 2009.(Photo : REUTERS/Tarek Mostafa)

La secrétaire d'Etat américaine, Hilary Clinton, lors d'une conférence de presse au Caire, après son entretien avec le président égyptien Hosni Moubarak, le 4 novembre 2009.
(Photo : REUTERS/Tarek Mostafa)

En Egypte, Hillary Clinton poursuit ses efforts pour effacer la mauvaise impression laissée dans le monde arabe après sa visite en Israël. La chef de la diplomatie américaine martèle son opposition aux colonisations israéliennes. Elle les juge illégitimes. Pour elle toute négociation doit inclure la question de Jérusalem. Elle souhaite en parler avec le président égyptien Hosni Moubarak.

« Nous n’acceptons pas la légitimité de la colonisation et nous pensons que l’arrêt de la colonisation actuelle et future serait préférable ». C’est avec cette déclaration ambiguë que Hillary Clinton cherche à sauver sa tournée proche-orientale.

Une tournée visant à relancer le processus de paix et qui, pour l’instant, n’a réussi qu’à mettre les Arabes en colère. La secrétaire d’Etat américaine, lors de sa visite en Israël, avait rendu hommage à ce qu’elle a appelé « les concessions israéliennes sans précédent sur la colonisation ». De quoi soulever un tollé dans le monde arabe qui a vu dans ces déclarations un alignement de Washington sur la politique de Tel-Aviv.

Après avoir rencontré les chefs de diplomatie arabe au Maroc et tenté de clarifier sa déclaration, Clinton a décidé d’une visite impromptue en Egypte. Une visite visant à profiter de la rencontre avec le raïs pour s’expliquer encore une fois. Une visite visant aussi à mettre un terme à la grave détérioration des relations entre le Caire et Tel-Aviv. Comment prêcher la « Pax Americana » si l’Egypte, premier signataire d’un traité de paix avec Israël, se désengage ?