La mort de Théodore Monod
Le «blason» de Théodore Monod
Théodore Monod avait lui même dessiné ce qu'il appelait «son blason» : une sorte de testament spirituel qui regroupe les cinq «grandes traditions spirituelles» de la planète.
«En ce qui me concerne j'ai de la position des grandes religions à la surface de la terre une notion très pluraliste, c'est-à-dire que je pense de chacune de ces grandes traditions [...]
Voici un petit dessin que j'appelle généralement mon blason sur lequel vous verrez que ces cinq grandes traditions ont ceci de commun qu'elles sont orientées par l'extrémité de branches, de rameaux, qui s'enracinent toutes dans la même source, la même eau - vous verrez quelque chose en bas qui est un peu tremblé transversalement, cela représente l'eau, l'eau primordiale si vous voulez, et c'est de là que sont sorties les grandes religions.
Sur ce dessin, certains d'entre vous pourront probablement trouver à juste titre que j'ai un peu privilégié ma tradition, en plaçant au centre une Croix et au pied de cette Croix le signe des non-violents.
Oui, je reconnais que j'aurais pu dessiner autrement le christianisme par rapport aux autres grandes traditions religieuses, mais je suis - j'allais dire chrétien - non, je suis apprenti chrétien, et il était normal que j'attribue une importance particulière à la foi à laquelle j'appartiens. Ceci dit, ma notion de pluralisme s'exerce non seulement dans le domaine des grandes religions, qu'on peut considérer comme juxtaposées - il y a plusieurs demeures dans la Maison de mon Père - mais s'applique aussi à l'intérieur du christianisme...»
Voici un petit dessin que j'appelle généralement mon blason sur lequel vous verrez que ces cinq grandes traditions ont ceci de commun qu'elles sont orientées par l'extrémité de branches, de rameaux, qui s'enracinent toutes dans la même source, la même eau - vous verrez quelque chose en bas qui est un peu tremblé transversalement, cela représente l'eau, l'eau primordiale si vous voulez, et c'est de là que sont sorties les grandes religions.
Sur ce dessin, certains d'entre vous pourront probablement trouver à juste titre que j'ai un peu privilégié ma tradition, en plaçant au centre une Croix et au pied de cette Croix le signe des non-violents.
Oui, je reconnais que j'aurais pu dessiner autrement le christianisme par rapport aux autres grandes traditions religieuses, mais je suis - j'allais dire chrétien - non, je suis apprenti chrétien, et il était normal que j'attribue une importance particulière à la foi à laquelle j'appartiens. Ceci dit, ma notion de pluralisme s'exerce non seulement dans le domaine des grandes religions, qu'on peut considérer comme juxtaposées - il y a plusieurs demeures dans la Maison de mon Père - mais s'applique aussi à l'intérieur du christianisme...»
par Théodore MONOD
Article publié le 15/08/1990