Informatique
L’Imac annonce le retour d’Apple
Apple lance le iMac, l'ordinateur internet conçu pour le grand public. Une machine somptueuse qui fait fureur aux Etats-Unis où Apple enregistre une demande record.
Le nouveau-né des laboratoires d'Apple s'appelle iMac. I pour Internet, bien sûr ! Translucide, audacieux, l'iMac aux courbes futuristes ne ressemble à aucun autre micro-ordinateur. Conçu pour l'Internet et facile à utiliser (la connexion se fait via un simple bouton), l'iMac est décrit par certains spécialistes comme une machine puissante avec son processeur PowerPC G3/233, une fonction vidéo des plus performantes et une connectique USB (le port série USB permet de connecter à chaud jusqu'à 127 périphériques).
Evitant l'encombrement et le câblage d'une unité centrale séparée, le iMac est composé seulement d'un écran/UC logé dans un boîtier d'une transparence étonnante, d'un clavier et d'une souris, petits, légers, également translucides, mais est dépourvu d'un lecteur de disquettes. Le cd-rom ayant supplanté la disquette dans la distribution de l'information, les disquettes sont désormais pour Apple un concept obsolète. On trouvera autant de logiciels et de jeux vidéos pour le iMac que pour le PC.
Un produit 100 % Apple
L'iMac est un ordinateur essentiellement destiné au grand public. Un public qui en redemande. Commercialisé aux Etats-Unis depuis le 15 août au prix de 1 300 dollars (il sera disponible en France à l'automne prochain à moins de 10 000 francs), le iMac remporte du succès. Certains revendeurs sont déjà en rupture de stock. Plus de 150 000 exemplaires avaient été commandés avant le lancement et le groupe table sur près de 600 000 unités d'ici la fin de l'année.
Il est vrai que son arrivée sur le marché américain s'est fait à grands renforts publicitaires. Rien n'a été laissé au hasard depuis le slogan "I think therefore iMac" (je pense donc je Mac) jusqu'aux 100 millions de dollars dépensés pour la campagne de lancement. Un peu moins que ce que Microsoft a dépensé pour le lancement de Windows 95.
Après une période prolongée de déboires financiers, l'année 97 a été une bonne année pour Apple. Une résurrection qui a été possible grâce à la nomination d'une nouvelle équipe dirigeante et le partenariat florissant avec Microsoft. Steve Jobs, président par intérim d'Apple, a confirmé récemment le redressement du groupe. Les chiffres le prouvent. La valeur des actions a doublé au cours des neuf derniers mois. Actuellement, Apple détient moins de 5 % du marché de l'ordinateur personnel. Avec l'iMac, Apple ambitionne de se réconcilier avec le grand public. Et cela semble bien parti.
Evitant l'encombrement et le câblage d'une unité centrale séparée, le iMac est composé seulement d'un écran/UC logé dans un boîtier d'une transparence étonnante, d'un clavier et d'une souris, petits, légers, également translucides, mais est dépourvu d'un lecteur de disquettes. Le cd-rom ayant supplanté la disquette dans la distribution de l'information, les disquettes sont désormais pour Apple un concept obsolète. On trouvera autant de logiciels et de jeux vidéos pour le iMac que pour le PC.
Un produit 100 % Apple
L'iMac est un ordinateur essentiellement destiné au grand public. Un public qui en redemande. Commercialisé aux Etats-Unis depuis le 15 août au prix de 1 300 dollars (il sera disponible en France à l'automne prochain à moins de 10 000 francs), le iMac remporte du succès. Certains revendeurs sont déjà en rupture de stock. Plus de 150 000 exemplaires avaient été commandés avant le lancement et le groupe table sur près de 600 000 unités d'ici la fin de l'année.
Il est vrai que son arrivée sur le marché américain s'est fait à grands renforts publicitaires. Rien n'a été laissé au hasard depuis le slogan "I think therefore iMac" (je pense donc je Mac) jusqu'aux 100 millions de dollars dépensés pour la campagne de lancement. Un peu moins que ce que Microsoft a dépensé pour le lancement de Windows 95.
Après une période prolongée de déboires financiers, l'année 97 a été une bonne année pour Apple. Une résurrection qui a été possible grâce à la nomination d'une nouvelle équipe dirigeante et le partenariat florissant avec Microsoft. Steve Jobs, président par intérim d'Apple, a confirmé récemment le redressement du groupe. Les chiffres le prouvent. La valeur des actions a doublé au cours des neuf derniers mois. Actuellement, Apple détient moins de 5 % du marché de l'ordinateur personnel. Avec l'iMac, Apple ambitionne de se réconcilier avec le grand public. Et cela semble bien parti.
par Myriam Berber
Article publié le 28/08/1998
