par Sophie Torlotin
Article publié le 31/08/2007 Dernière mise à jour le 31/08/2007 à 11:06 TU
L’amour impossible entre deux êtres emportés par l’histoire, balayés par une machine qu’ils ont eux-même actionnée. Avec Lust, Caution, Ang Lee continue d’explorer une thématique qui lui est chère.
Dans ce film entièrement tourné en chinois, le cinéaste s’intéresse au destin d’une jeune fille à Shanghai dans les années 1940.
Wang Chia-Chi intègre un groupe d’étudiants en théâtre exaltés et patriotes, prêts à entrer en résistance contre les occupants japonais et à tuer tout traître pactisant avec l’ennemi. La jeune fille se prend au jeu de séduire le mystérieux monsieur Yee, interprété par Tony Leung.
Jeu dangeureux, jeu érotique où chacun se perd à manipuler l’autre. Ni romance, ni film d’espionnage, Lust, Caution se révèle un film hybride au parfum entêtant.
Avec Retour à Brokeback Mountain, Ang Lee avait inventé le western gay. Ici, il livre un thriller érotique.