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Cinéma

Expiation : l’écriture plus forte que la vie

par Sophie Torlotin

Article publié le 31/08/2007 Dernière mise à jour le 31/08/2007 à 15:04 TU

Pour l'édition anniversaire de la Mostra de Venise, le doyen des festivals de cinéma, le film d'ouverture était exceptionnellement un film en compétition :  Atonement (Expiation) du cinéaste britannique, Joe Wright.

DR

Tiré d’un best seller du romancier britannique Ian Mac Ewan, Atonement (Expiation) raconte l’histoire de vies brisées dans l’Angleterre des années 1930-1940. Une adolescente fantasque de bonne famille, qui se rêve écrivain, interprète mal une scène dont elle est le témoin. Sans réaliser la portée de son acte, elle va désigner l’amoureux de sa sœur comme l’auteur d’un viol. Crime dont il est innocent mais qui le conduira en prison. Le jeune homme n’en sortira que pour mieux combattre et mourir sur le front français pendant l’évacuation de Dunkerque.

Ce mélodrame interroge le rapport à la réalité et au mensonge (mensonge dont le romancier fait son métier) en présentant le point de vue des différents personnages sur ce qu’ils vivent.

Atonement (Expiation) célèbre la rédemption par l’écriture, puisque l’adolescente coupable, devenue écrivain reconnue par le roman, donnera aux amoureux le bonheur qu’ils n’auront pas connu par sa faute.

Plein de souffle, le film pêche cependant par son emphase qui finit par alourdir le propos et assommer le spectateur.