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Cinéma

L’air londonien lui va si bien

par Sophie Torlotin

Article publié le 03/09/2007 Dernière mise à jour le 03/09/2007 à 18:19 TU

L’un des événements de la 64ème Mostra de Venise, c’est la présentation, hors compétition, du dernier film de Woody Allen : Cassandra’s dream. C’est son troisième film réalisé en Grande-Bretagne après Match Point et Scoop. Un film qui commence comme une comédie et s’achève en tragédie.

Woody Allen (dos) dirige Ewan Mac Gregor (gauche) et Colin Farrel (droite).(Photo : Wild Bunch)

Woody Allen (dos) dirige Ewan Mac Gregor (gauche) et Colin Farrel (droite).
(Photo : Wild Bunch)

Cassandra’s dream (Le rêve de Cassandre) est le nom, aux funestes présages, du voilier que s’achètent deux frères inséparables, Ian et Terry.

Le premier tient un restaurant et tombe amoureux d’une ravissante actrice. Le second est un joueur invétéré, vite criblé de dettes. À court d’argent, ils vont contracter un prêt auprès d'un riche oncle d’Amérique. Une dette dont ils devront s’acquitter en commettant un meurtre.

En traversant l’Atlantique pour filmer une nouvelle fois à Londres, Woody Allen n’a rien perdu de son talent et de sa verve comique. Bien au contraire.

On retrouve dans Cassandra’s dream des répliques pleines d’esprit et des situations réjouissantes. Mais ce 35ème film du maître de la comédie n’est en rien une farce. Il s’achève même en conte moral sur l’avidité, le jeu des apparences et la violence.

L’air londonien redonne une deuxième jeunesse au plus new yorkais des réalisateurs américains qui travaille avec une nouvelle génération d’acteurs.

Après avoir découvert en Scarlett Johansson une nouvelle muse, Woody Allen fait tourner cette fois Ewan Mac Gregor et Colin Farrell qui semblent jubiler de se retrouver là.

Et nous aussi.