par Elisabeth Bouvet
Article publié le 27/11/2008 Dernière mise à jour le 26/11/2008 à 14:33 TU
Photo prise le 25 mai 1973 de Claude Lévi-Strauss à l'Académie française de Paris, après son intronisation la veille comme académicien en remplacement de Henry de Montherlant.
(photo : AFP)
1908 : naissance à Bruxelles. Etudes secondaires à Paris et études supérieures à la Sorbonne. Il sort deuxième de l’agrégation de philosophie en 1931.
1935-1938 : nommé membre de la mission universitaire au Brésil, il monte plusieurs missions ethnographiques dans le Mato-Grosso et en Amazonie, chez les Indiens Caduveos et Bororos.
1939 : de retour à Paris, il est mobilisé sur la ligne Maginot. Après l’armistice, il est affecté comme professeur dans un lycée. Poste qu’il doit quitter à cause des lois antisémites de Vichy.
1941 : il se réfugie à New York, aux Etats-Unis, où il rencontre le linguiste Roman Jakobson (1896-1982).
1944 : Rappelé en France par le ministère des Affaires étrangères, il s’engage dans les Forces françaises libres.
1945 : il est envoyé aux Etats-Unis comme conseiller culturel auprès de l’ambassade. Il démissionne en 1948 pour achever sa thèse.
1949 : il publie sa thèse sur Les structures élémentaires de la parenté et devient sous-directeur du musée de l’Homme à Paris, puis directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes études.
1955 : il publie Tristes Tropiques, récit de ses missions au Brésil, vingt ans plus tôt .
1959 : il est élu au Collège de France où il fonde en 1960 le Laboratoire d’anthropologie sociale. Il y restera jusqu’en 1982.
1973 : il est élu à l’Académie française.
2007 : il est nommé conservateur d’honneur du tout nouveau musée du Quai-Branly.
2008 : il entre dans la Pléiade, l’année de son centenaire.