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01/09/2009 | |||
Appel laide humanitaire durgence au Kenya | |||
(MFI) Tandis quen Afrique de lEst, plus de 15 millions de personnes sont menaces par linscurit alimentaire, et que labsence de pluie menace les rcoltes et l'levage, au Kenya, cest 3,5 millions de personnes qui ont besoin d'une aide alimentaire d'urgence, selon la FAO. Et les paysans ne savent plus comment faire pour assurer leurs cultures. | |||
Dans les zones de culture les plus touches par la scheresse, nous aurons entre 70 et 100 % de pertes de productions. La production de caf pourrait chuter de 60 70 %, le th sera galement affect avec des pertes de 40 %. Seules les cultures rapides comme le haricot ou bien la pomme de terre pourront chapper dans une certaine mesure la scheresse et seront donc moins affectes , explique John Mutunga, secrtaire gnral du syndicat des Fdrations agricoles kenyanes, le Kenfap. Outre la menace alimentaire que reprsente la scheresse au Kenya, cest lactivit conomique de tout un pays qui sen ressent. Mas, th ou caf... la plupart des secteurs sont affects par le manque de pluie.... Pour faire face la situation et venir en aide aux agriculteurs, le gouvernement promet un plan d'irrigation des sols : une somme de 313 millions de dollars sera dbourse pour lutter contre la scheresse et, dans lurgence, une baisse des intrants a t promise aux agriculteurs. Une politique de soutien aux leveurs Le gouvernement essaye de rduire le cot des engrais qui est trs cher et dont le prix a presque tripl en un an. Aussi, le prix du sac de 15 kilos de fertilisants a t ramen de 6 200 3 500 shillings kenyans. Ce qui reprsente un effort en matire de cot et ainsi le gouvernement espre que cela encouragera les fermiers dans leurs productions , poursuit John Mutunga. Pour le btail, qui souffre durement de labsence de pturages, le gouvernement a galement engag une politique de soutien aux leveurs en achetant leurs ttes de btails un prix minimum de 8 000 shillings (105 dollars). Lun des autres secteurs menacs par la scheresse (si elle venait se prolonger) est lhorticulture, mme si les exploitations sont gnralement bien quipes comme Naivasha. Au Kenya, prs de 30 % des revenus proviennent de la production et de lexportation agricoles. Un chiffre qui pourrait srieusement chuter lissue des rcoltes de cette anne de scheresse. Pour la deuxime semaine conscutive Mombasa, le prix du th kenyan a atteint, fin aot, un prix record, passant 4,10 dollars le kilo contre 3,88 la semaine prcdente. Un record d la scheresse que nous venons dvoquer. | |||
Frdric Garat | |||
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