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15/09/2006
Chronique Sant

Sida : Les mdecins rclament de la nourriture !

(MFI) Ce fut lun des grands thmes du sommet mondial sur le sida de Toronto (13-18 aot) : la ncessit et lurgence dinclure un volet alimentation la rponse globale apporter la pandmie. Nous ne pouvons pas gagner la bataille contre le sida seulement avec des mdicaments, a affirm le Dr Robin Jackson, du PAM, lagence des Etats-Unis pour laide alimentaire. Investir dans les antirtroviraux sans penser lalimentation revient payer une fortune pour rparer une voiture sans garder de largent pour payer le carburant ! Et le Dr Robin a ajout : Les mdecins sur le terrain commencent simpatienter. Ils rclament de la nourriture ! On sait en effet que la malnutrition rend dabord plus vulnrable au virus, et acclre ensuite lvolution vers la maladie. Une toute rcente tude parue dans la revue spcialise HIV Medicine dmontre, de plus, que les malades mal nourris qui commencent une thrapie antirtrovirale ont six fois plus de risque de mourir que ceux qui sont correctement nourris.
On sait aussi que la malnutrition diminue la capacit du systme immunitaire bnficier des traitements, quelle diminue la rsistance aux lourds effets secondaires des mdicaments. Que les bbs ns de femmes sropositives malnutries sont trop petits, et leur systme immunitaire trs faible, ce qui accrot les risques dune transmission pendant lallaitement. Que, chez les adultes, la malnutrition entrane des formes aggraves des maladies sexuellement transmissibles , avec des ulcres gnitaux facilitant le passage du virus. Que la faim risque de provoquer lapparition de formes rsistantes... Bref, les conclusions des scientifiques convergent et saccumulent. Mais, mme sans attendre les explications scientifiques, le lien entre faim et sida est une question de bon sens , conclut le Dr Paul Farmer, professeur de mdecine luniversit de Harvard.


Produits pour la peau trs dangereux

(MFI) Les dermatologues lancent de nouveaux appels pour mettre en garde les femmes contre les onguents utiliss pour blanchir la peau. Ils sont, en effet, hautement toxiques. Lusage prolong dhydroquinine ou de produits base de mercure, que lon trouve dans certaines crmes, dtruit la couche protectrice de lpiderme. La peau brle, dmange, se boursoufle, devient hypersensible au soleil. A la longue, une dfaillance des reins ou un cancer de la peau peut rsulter dun abus de ces produits. On sait par ailleurs que le mercure est un poison pour le systme nerveux, quil se stocke (comme tous les mtaux toxiques et les pesticides) dans les tissus graisseux dont les glandes et le systme nerveux sont riches et contribue probablement la monte actuelle des maladies neurodgnratives.
Mais les dermatologues, par ailleurs, ne mettent pas suffisamment en garde contre certains mdicaments trs dangereux quils prescrivent eux-mmes contre lacn. Beaucoup de jeunes gens utilisent en effet des mdicaments contenant une molcule nomme isotrtinone, dont le nom de marque est Accutane. Les jeunes filles se voient toujours prescrire la pilule en mme temps, puisque le produit peut entraner des dformations congnitales graves chez les bbs. A long terme, on peut aussi constater une scheresse douloureuse de la peau, ou des saignements de nez. Faits nouveaux : une synthse dtudes ralise par le mdecin nord-amricain Corey A. Siegel, confirme que cette molcule peut augmenter le risque de maladie intestinale inflammatoire, comme le Crohn ou la rectocolite hmorragique. Des maladies graves et lourdes de consquences. Et une autre tude montre quelle augmente le cholestrol, les triglycrides, et perturbe les enzymes du foie.


Lexcs de sport use lorganisme

(MFI) Un minimum dexercice physique est bnfique lorganisme, cest mme indispensable, mais trop cest trop ! La plupart des sportifs dont nous admirons les exploits sexposent une usure prmature. Et les athltes femmes risquent den souffrir encore plus. Le Dr Kathe A. Gabel, de luniversit de lIdaho aux Etats-Unis, vient de faire la synthse de plusieurs tudes sur la question. Certaines sportives de haut niveau consomment jusqu 30 % moins de calories que ncessaire, et lon retrouve souvent chez elles la triade connue des mdecins du sport : alimentation inadquate, amnorrhe (absence de rgles) et ostoporose (faible densit osseuse).
Lamnorrhe touche entre 6 % et 79 % des athltes femmes, selon le sport choisi et lintensit de lentranement. Parmi ses causes, on relve la recherche de la minceur, le dficit en nergie, le stress et les motions fortes. Cest pourquoi le Dr Gabel recommande un suivi intgr incluant mdecin, kin, coach et psychologue. Sans oublier, bien sr, le nutritionniste, pour apprendre avant tout aux jeunes filles adopter une alimentation de haute qualit au jour le jour. Les radicaux libres qui agressent les tissus tant produits en grande quantit chez les sportifs, lalimentation doit aussi tre anti-inflammatoire : cet gard, une autre tude vient de montrer que les jus de fruits rouges diminuent les douleurs musculaires. Ces jus ont deux points forts : ils sont antioxydants (donc attnuent les effets des radicaux libres) et peu chargs en sucre.


La science se penche sur la conscience

(MFI) Je me suis aperue que les mdecins sont trs intresss par le phnomne mais quils mnent leurs recherches en cachette, de peur quon les prenne pour des fous , dclare Sonia Barkallah, organisatrice du premier colloque mondial sur les EMI (expriences de mort imminente, NDE en anglais), qui sest tenu Martigues, dans le sud de la France. Pourtant, des publications dans Nature ou The Lancet ont dj rendu compte de ces expriences vcues le plus souvent en tat de coma, les yeux clos, aprs un accident ou une opration, ainsi que dtudes scientifiques. Les tmoignages convergent : les patients sortent de leur corps, observent la scne (quils dcrivent ensuite avec des dtails prcis), font un voyage vers la lumire, revoient en un instant toute leur vie passe ainsi que les souffrances quils ont causes Selon un sondage, 8 millions de Nord-Amricains ont expriment une EMI. Les scientifiques anglo-saxons sont un peu plus ouverts ces recherches que les franais. Il nexiste pour linstant aucune explication aux expriences de dcorporation, dit le Dr Jean-Jacques Charbonnier, mais on ne peut plus nier le phnomne, surtout quand on est anesthsiste ranimateur comme moi.
Lors du colloque, Pim van Lommel, cardiologue nerlandais, a rendu compte de recherches effectues depuis 1988 et publies dans le Lancet, concernant ses patients ayant survcu des arrts cardiaques. Sur 50 survivants, 12 lui ont fait part dexpriences de mort imminente. La recherche sest tendue ensuite 44 survivants dans 10 hpitaux nerlandais : 18 % ont eu des souvenirs prcis se rapportant une priode de coma ou mort clinique . Au cours de nos tudes, on nous dit que la conscience est produite par le cerveau, mais ce concept na jamais t prouv, dit-il. Lhypothse que nous mettons aujourdhui est que le cerveau pourrait tre un rcepteur et un re-metteur de conscience, un peu comme une radio ou une tl captent des ondes, quelles traduisent en sons ou en images (voir www.thelancet.com pour larticle scientifique, et www.montagneverte.info pour une interview du chercheur).


Henriette Sarraseca

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