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MFI HEBDO: Sant Liste des articles

08/12/2006
Chronique Sant

Cancer de la prostate : vgtaux, exercice et omga 3

(MFI) Le cancer de la prostate fait partie des cancers que lon pourrait le plus souvent prvenir par une saine alimentation et une bonne hygine de vie incluant, de nos jours, lvitement des hormones drives des pesticides et autres produits chimiques. Une tude rapporte dans la revue Integrative Cancer Therapies montre quun rgime vgtarien, associ des techniques de rduction du stress, a pu ralentir lavance du cancer de la prostate rcidivant et cela, contrairement au traitement hormonal courant, sans consquences sur la virilit ou la solidit des os. Cela confirme les rsultats obtenus par le Dr Dean Ornish, de luniversit de Californie, qui avait compar lan dernier lvolution de 93 malades diviss en deux groupes, lun poursuivant une alimentation moderne, lautre ayant adopt un rgime riche en lgumes, fruits, crales compltes, soja et produits drivs ainsi que 30 minutes de marche six jours sur sept.
Rsultat au bout dun an : alors que dans le premier groupe, six patients ont d subir durgence le traitement classique (chirurgie, plus chimio ou rayons), dans le second les taux de PSA, le marqueur du cancer de la prostate, nont cess de diminuer. Pas de rcidive ici, avec en prime, un taux de cholestrol normalis et une meilleure qualit de vie, sans risque associ dimpuissance ou dincontinence. Ltude avait t finance par le Dpartement amricain de la Dfense, et larticle a t publi dans le Journal of Urology. Autre lment prendre en compte, selon une troisime tude, lquilibre des lipides dans lassiette : diminuer la consommation domga 6 et augmenter celle domga 3 semble favoriser aussi une rduction des PSA. Les huiles darachide ou de tournesol sont riches en omga 6, celles de colza, noix, cameline ou les poissons gras sont riches en omga 3.


Borrliose : pas dantibiotiques au long cours ?

(MFI) Daprs les nouvelles directives dexperts de lIDSA (Socit amricaine des maladies infectieuses), le traitement antibiotique prolong nest pas plus efficace sur la borrliose, et lutilisation de ces mdicaments au-del de quatre semaines pourrait mme tre dangereuse. Selon ces experts, 95 % des cas gurissent aprs 10 28 jours dantibiothrapie. Ces nouvelles directives incluent en outre des donnes sur les syndromes chroniques ou post-borrlioses, qui comprennent des douleurs articulaires ou mme gnralises, ou encore une grande fatigue. Les recommandations figurent en dtail dans la revue Clinical Infectious Diseases, ainsi que sur le site de lIDSA (www.idsociety.org).
Aux Etats-Unis, on recense 20 000 cas par an. En Afrique de lOuest, cette maladie bactrienne transmise lhomme par une tique touche en moyenne 11 % de la population chaque anne. Les chercheurs de lIRD (Institut de recherche pour le dveloppement) expliquent que, comme ses symptmes sont exactement similaires ceux du paludisme , elle est systmatiquement confondue avec lui. Si le systme immunitaire est dbord, elle peut mme entraner des mningites.


Au Japon, le pire et le meilleur

(MFI) Le pire : suite loccidentalisation de leur rgime alimentaire augmentation de la consommation de viande, de produits gras et de sucre de plus en plus de Japonais souffrent de syndrome mtabolique. Suite une tude portant sur un chantillon de 9 345 adultes, le ministre de la Sant, en extrapolant, a conclu que 10 millions de Japonais gs de plus de 40 ans souffriraient dj de ce syndrome. Un plan dducation la nutrition et lhygine de vie (monter les escaliers au lieu de prendre les ascenseurs, etc.) est prvu afin dallger les dpenses de la scurit sociale et des assurances. Certains scientifiques, toutefois, ne sont pas daccord avec les chiffres du ministre, et dautres se demandent si ce syndrome ne serait pas une maladie invente par les labos dans lintention de se crer un nouveau march. Caractris par un dbut dobsit abdominale, un taux de graisses et de sucres augment dans le sang, ainsi que de lhypertension, ce syndrome est en fait un tat de pr-maladie ( la fois encrassement organique et dysfonctionnement) qui peut souvent prcder lartriosclrose, des alertes cardiaques ou des accidents vasculaires crbraux. Il est de plus en plus rpandu dans le monde.
Le meilleur : les habitants dOkinawa, une le japonaise, ne sont pas atteints par ce syndrome. Souvent centenaires, ils connaissent bien moins de maladies (graves ou bnignes) que les autres vieillards et restent en bonne sant jusqu un ge trs avanc. Le Dr Jean-Paul Curtay, mdecin nutritionniste franais, vient de leur consacrer un livre titr Okinawa (Ed. Anne Carrire) o il explique les raisons de ce succs : alimentation sobre, faite surtout de vgtaux, riz complet, poisson et algues, activit physique quotidienne, liens sociaux panouissants, calme et joie de vivre. Un vritable modle de vie et de sant adopter partout, avec les ressources naturelles locales.


Les grandes causes des maladies

(MFI) Bactries ? Parasites ? Virus ? Champignons ?... Un mdecin bien connu sur tout les continents a dclar il y a peu : La premire cause de maladie dans le monde, cest la pauvret. Lauteur de ce diagnostic est le Dr Bernard Kouchner, qui aurait peut-tre t un trs bon secrtaire gnral de lOrganisation mondiale de la sant. Un organisme tout proche de ce dernier, la FAO (Organisation des Nations unies pour lalimentation et lagriculture) souligne dans son rapport sur lEtat de linscurit alimentaire dans le monde que la situation saggrave encore : sur plus de 854 millions de personnes sous-alimentes, il y a 206 millions dAfricains au sud du Sahara. Dans plusieurs pays dAfrique centrale, 55 % de la population est sous-alimente. En Rpublique dmocratique du Congo, le pourcentage est de 72 % ! Manque de nutriments et deau potable, pollutions, stress de toutes sortes Comment les plus faibles, commencer par les enfants, pourraient-ils ne pas tomber malades, natre et demeurer en bonne sant ?
Alors que le Programme des Nations unies pour le dveloppement value 14 milliards de dollars par an la somme ncessaire pour laccs de tous la sant et la nutrition aux Etats-Unis on dpense chaque anne 9 milliards pour des cosmtiques, aux Etats-Unis et en Europe, 13 milliards pour des parfums, en France 15,5 milliards deuros pour du tabac. Tandis que les dpenses militaires mondiales au Nord et au Sud de la plante slvent pour une seule anne 1 035 milliards de dollars.


Madagascar, paradis de la phytothrapie

(MFI) La revue mensuelle Plantes et Sant consacre un dossier spcial la richesse exceptionnelle des plantes de lle de Madagascar, qui abrite tant despces rares, inconnues ailleurs et aux proprits mdicinales si puissantes . Lune des raisons en serait la richesse du sol de lle en minraux et oligolments. De plus, le milieu est exempt de contamination et lagriculture, biologique et naturelle. Il faudrait donc parler dune qualit Madagascar pour les huiles essentielles et dexception pour les plantes en gnral.
Les vertus de dix plantes sont exposes dans le dossier : le niaouli, par exemple, permet de traiter avec succs les sinusites, les bronchites, les tats grippaux ; lhlichryse lutte contre linflammation, la douleur, les hmatomes ; le saro est, entre autres, un stimulant immunitaire (lInstitut Pasteur de Madagascar travaille sur ses proprits anti-paludennes) ; leucalyptus citronn est trs actif contre les rhumatismes ; le girofle et la cannelle soutiennent le systme immunitaire, cette dernire tant un tonique puissant, actif aussi bien contre les bactries que contre les parasites, les champignons intestinaux ou les virus. A complter, pour le bien-tre, par un massage avec de lhuile de moringa additionne de quelques gouttes de katafray !


Henriette Sarraseca

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