| |||
30/03/2007 | |||
Chronique Sant | |||
Maladies chroniques : une majorit dEtats-uniens gs frapps (MFI) Le chiffre est impressionnant : aux Etats-Unis, 8 personnes sur 10 ayant dpass les 65 ans souffrent dune maladie chronique grave du type diabte ou affection cardiovasculaire. Et, parmi ceux-ci, la moiti souffre de deux maladies chroniques ! Cest ce que rvle le dernier rapport des CDC, lorganisme officiel de statistiques en matire de maladies. La proportion dobses continue daugmenter dans tous les Etats, except dans trois (Colorado, Nouveau Mexique et Hawa), les fractures de la hanche aussi, surtout chez les femmes. Un rsultat catastrophique tant donn que 65 ou 70 ans nest pas un ge canonique, et que limmense majorit des maladies ne sont pas gntiques. Elles sont dues, en effet, au mode de vie : alimentation, hygine de vie, stress, pollutions diverses, y compris mdicamenteuses puisque dans les pays industrialiss, les personnes ges prennent normment de mdicaments et que leurs effets cumuls et croiss sont dautant plus toxiques. Ct dpistage, le rapport constate que le taux de mammographies, de coloscopies et dexamens divers a augment ; mais que, ct prvention, rien ne bouge : la plupart des retraits boudent lexercice physique, les fruits et les lgumes. Les autorits sattendent donc une augmentation accrue du cot des maladies : 25% de plus dans une vingtaine dannes. Devant ce triste bilan, la responsable du service de griatrie des CDC, Lynda Anderson, a dclar : Nous nous intressons beaucoup aux moyens de promouvoir un vieillissement en sant, mme en prsence de maladies chroniques . Ce qui est contradictoire puisque quand on souffre dune maladie chronique, on a perdu la sant. Le miel, antibiotique et cicatrisant (MFI) Une tude internationale est en cours pour confirmer ce que les Egyptiens savaient il y a plusieurs milliers dannes : le miel est antibiotique, il assainit les blessures et acclre la cicatrisation. Une vingtaine dhpitaux en Allemagne utilisent rgulirement une pommade base de miel australien dans le traitement des plaies, en particulier chez les enfants atteints de cancer, dont les lsions sont trs longues cicatriser. Grce aux cataplasmes de miel, le tissu mort est rejet plus vite, les plaies cicatrisent, sans compter que les enfants souffrent moins quand on doit changer leur pansement puisque avec le miel les bandages sont plus faciles enlever et nendommagent pas la peau qui vient de se reformer. Des lsions post-chirurgicales infectes se sont rsorbes en 48 heures la suite de traitements avec ce miel, ce qui confirme une tude australienne ayant montr que le miel tait plus efficace quun antibiotique, la mticilline, sur la bactrie Staphylococcus aureus. Utilis durant les Premire et Seconde guerres mondiales pour acclrer la cicatrisation des plaies des soldats, le miel, dtrn par les antibiotiques, commence donc tre redcouvert par les mdecins. Les sirops contre la toux dangereux pour les enfants ! (MFI) Un groupe dminents pdiatres vient de lancer un cri dalarme : ils demandent aux autorits dintervenir afin que les fabricants cessent de commercialiser des sirops anti-toux destins aux enfants de moins de 6 ans. Au mieux, ils sont inefficaces, crivent-ils, au pire, ils peuvent causer de graves dommages. Cela se passe aux Etats-Unis o, en janvier dj, des chercheurs du CDC, un organisme officiel, soulignaient que les mdicaments utiliss en cas de rhinopharyngites (rhume, toux, congestion nasale ou bronchique, asthme) pouvaient tre nocifs pour les enfants de moins de 2 ans. Ceci, suite la mort de 3 bbs en 2005, et lhospitalisation urgente de 1 500 bbs en 2004 et 2005. Souvent, ces mdicaments sont achets sans prescription mdicale. Pris des doses leves, ils peuvent perturber lactivit lectrique du cur et favoriser des troubles du rythme, ou endommager les vaisseaux sanguins. A dose trs leve, ils ont t associs de lhypertension et mme des infarctus. Mais dans certains cas, rares, des doses prescrites mdicalement ont aussi produit des lsions. Les pdiatres lanceurs dalerte , rejoints par les mdecins ORL, soulignent que nombre de ces mdicaments ont t mis au point il y a des dcennies, et les tudes cliniques effectues sur des adultes. A Paris, le Forum mondial dalimentation vivante (MFI) Premier du genre, le Forum mondial dalimentation vivante a runi les 17 et 18 mars 2007 des spcialistes de cette alimentation, base sur un maximum de produits crus et dont les bienfaits pour retrouver la sant peuvent tre spectaculaires. Y ont particip les dirigeants du centre de sant Hippocrate (Etats-Unis), le mdecin suisse Tal Schaller, lun de ses pionniers en Europe, le mdecin franais Christian Pauthe, continuateur du Dr Jean Seignalet (immunologue et auteur de limportant livre LAlimentation ou la troisime mdecine), ainsi que des naturopathes, une pharmacienne du Maroc et dautres thrapeutes. Lalimentation vivante , riche en graines germes et jeunes pousses (recommandes par la FAO), en lgumes varis et jus de lgumes verts de qualit biologique, en algues de mer et deau douce (dont la spiruline) est bnfique, voire salvatrice, dans les maladies mtaboliques (y compris le diabte 2) et de civilisation (y compris le cancer). Analyses sanguines lappui, elle accrot fortement les dfenses immunitaires. Cette nutrition, qui a aujourdhui sa gastronomie avec de plus en plus de restaurants aux Etats-Unis, est base sur les aliments crus et cuits au-dessous de 40 : elle est donc trs riche en enzymes dtruites la cuisson, et sans lesquelles les transformations chimiques dans lorganisme sont ralenties ou inhibes et en chlorophylle oxygnante pour les cellules. Le rgime Seignalet , par lexclusion des crales gluten (seigle, bl, orge) et des produits laitiers, permet aussi lamlioration ou la gurison de maladies chroniques, en particulier auto-immunes : sclrose en plaques, lupus, sclrodermie, polyarthrite, spondylarthrite Cette nutrition, qui comprend galement des aliments crus et cuits basse temprature, est proche du rgime prhistorique ou palolithique . Que ton aliment soit ton mdicament , disait Hippocrate. Deux mille cinq cents ans aprs, nutriprvention et nutrithrapie intressent enfin de plus en plus de mdecins. | |||
Henriette Sarraseca | |||
|