Rechercher

/ languages

Choisir langue
 
Liste des rubriques
MFI HEBDO: Sant Liste des articles

28/08/2007
Quelles maladies peut-on vraiment prvenir ? (2)

(MFI) Si on ajoute les cancers aux troubles mtaboliques, les maladies non contagieuses sont la premire cause de morts dans le Tiers-Monde. Pour les faire reculer, information et responsabilisation sont indispensables - de chaque individu aux dirigeants politiques.

On les appelle aussi maladies de civilisation : un aspect de la mondialisation dont on se serait bien pass ! Aprs lexplosion (en cours) de lobsit, du diabte, des troubles cardiovasculaires, le cancer acclre ses ravages. Il provoque sept millions de morts par an dans le monde. En Occident, les chiffres sont effrayants : rien quen France, 280 000 nouveaux cas et 150 000 dcs par an. Pourtant, lincidence du cancer a surtout augment dans les pays en dveloppement de prs de 20 % entre 1990 et 2000. La lgende selon laquelle cette hausse serait due un allongement de lesprance de vie ne tient plus : en Chine, par exemple, en treize ans, on a constat entre 100 et 200 % de cancers en plus chez les 35-44 ans. Les cancers du sein touchent de plus en plus de femmes jeunes. Au cours du dernier quart de sicle, les cancers de lenfant ont globalement augment de 32 % en Occident, avec 150 % de hausse pour la thyrode, 57 % pour le cerveau, 36 % pour les leucmies, 46 % pour le testicule chez les hommes jeunes

Des produits toxiques dans notre systme nerveux

Dpasss, des cancrologues ont fini par reconnatre ce que dautres scientifiques ou mdecins, ainsi que des cologistes, disaient depuis des annes : pour le Pr Dominique Belpomme, initiateur de lAppel de Paris lanc le 7 mai 2004 (sign entre autres par les professeurs Jean Dausset, Lucien Isral, Franois Jacob, Luc Montagnier), les causes environnementales (chimie et modes de vie) seraient lorigine de 80 % des cas de cancers.
Des dizaines de milliers de produits toxiques sont utiliss sans la moindre prcaution, pesticides en tte ; ils saccumulent dans notre organisme et, surtout, leurs effets se potentialisent. Des analyses prouvent leur prsence dans notre sang, et surtout dans nos tissus graisseux, donc nos glandes, notre systme nerveux, notre cerveau. Ils y exercent un effet nocif direct, et, de plus, perturbent gravement les mcanismes hormonaux.
Conclusion de ces mdecins : aux responsables politiques de les interdire ou den limiter lusage. LAmricain Samuel Epstein, prix Nobel alternatif en 1998 et autre signataire de lAppel, semporte : Il y a dj plthore dtudes scientifiques ! Le principe de prcaution ? Non : cest le principe de prvention quil faut appliquer puisque la nocivit de beaucoup de molcules chimiques est prouve. Maintenant, il faut agir !
Selon le Pr Henri Joyeux, autre cancrologue franais, 45 % des cancers sont lis de mauvaises habitudes alimentaires . Dans la ligne du Dr Kousmine, le Pr Joyeux incrimine aussi, avec raison, lalimentation moderne lOccidentale, qui stant trop loigne des produits naturels (raffinage des crales, chauffage des huiles, carence en oligo-lments essentiels, etc.) affaiblit nos dfenses, nous surcharge en toxiques et entrane les maladies dgnratives : cancers tant du tube digestif que des glandes - thyrode, sein, utrus, prostate, pancras, foie Les maladies ne tombent pas de la Lune !


Dpistage nest pas prvention !

(MFI) La mdecine moderne dispose de techniques dexploration du corps humain indniablement prcieuses, mais dans certains cas et pour certaines pathologies. Or, de laveu mme de mdecins, celles-ci sont beaucoup trop utilises, entranant gaspillage pour les systmes de sant et parfois risques pour le patient. Dernire mise en garde : le Pr Friedman, pre des bbs prouvettes , sinsurge contre lutilisation abusive de lamniocentse, cette exploration pr-natale qui permet de sassurer quun bb ne sera pas mal form ou trisomique. Ralise sur 20 % des femmes enceintes en rgion parisienne (12 % en France), elle peut entraner des risques de perte du bb dans 0,5 1 % des cas.
Autre consquence grave du tout-technique , on confond dpistage et prvention. On dpiste une maladie existante ; si on la prvient, elle napparatra pas. Prenons, par exemple, lathrosclrose. Analyser le taux de cholestrol dans le sang et visualiser ltat des artres relve du dpistage ; mais, en amont, adopter une hygine de vie saine (nutrition, exercice physique, gestion du stress, etc.) fait partie de la prvention. Autre exemple : le cancer du sein. Les mammographies permettent de dceler des tumeurs un stade prcoce, cest--dire qui existent dans la plupart des cas depuis une huitaine dannes Mais une partie des mdecins et des chercheurs a identifi un certain nombre de facteurs pouvant favoriser lapparition de ces cancers, ainsi que dautres : la vritable prvention consisterait donc informer le grand public des faits, des prsomptions, ainsi que du dbat ayant cours au sein de la communaut scientifique internationale ; et prconiser une saine hygine de vie (nutrition, quilibre hormonal, etc.), ainsi que la suppression des facteurs toxiques environnementaux.
H.S.


Henriette Sarraseca
Pour en savoir plus : www.artac.info; www.professeur-joyeux.com; www.preventcancer.com.


retour