| |||
07/08/2007 | |||
Chronique Environnement | |||
Madagascar protge ses baobabs (MFI) Le gouvernement malgache vient de dclarer zone de protection temporaire la clbre Alle des baobabs qui stend sur 320 hectares prs de Morondava, dans le sud-ouest de la Grande le. Site touristique majeur, lAlle des baobabs abrite une vingtaine de ces arbres gants, et devrait prochainement tre classe monument naturel . A en croire Bernard Koto, le ministre malgache de lEnvironnement : Il sagit dun signal fort pour impliquer les riverains dans la gestion durable de leurs ressources naturelles. Ce nouveau statut va permettre lOng de dveloppement local Fanamby (le dfi, en malgache) de grer le site afin de lutter contre la pauvret tout en protgeant les arbres. Il y a quelques annes, les paysans ont commenc planter du riz ici. Du coup, les baobabs avaient les pieds dans leau. Certes ils aiment lhumidit, mais pas ce point ! Certains en sont morts. Nous avons donc incit les paysans dplacer leurs rizires plus loin. Mais nous les avons aussi associs au dveloppement touristique de lAlle des baobabs afin de leur assurer un complment de revenus. Ce classement en zone de protection temporaire va nous permettre de renforcer notre action , explique Paul Raonintsoa, le directeur rgional de Fanamby. Six des huit espces de baobabs recenses dans le monde sont endmiques Madagascar. LOnu demande aux pays riches dagir plus contre le rchauffement (MFI) Lors des dbats organiss par les Nations unies sur le changement climatique, les 2 et 3 aot 2007, les pays riches se sont retrouvs au banc des accuss. Les pays dvelopps sont les premiers responsables du rchauffement. Ils doivent donc aider financirement les Etats en dveloppement sadapter aux changements climatiques, leur assurer laccs aux technologies requises et respecter les engagements pris lors des diffrents sommets internationaux sur le sujet , a dclar Mukhdoom Faisal Hayat, le ministre pakistanais de lEnvironnement, qui sexprimait au nom du Groupe des 77, une coalition de pays en dveloppement. La communaut internationale doit promouvoir lutilisation des technologies existantes pour les rendre accessibles aux pays en dveloppement , a insist de son ct lambassadeur chinois lOnu, affirmant, devant une assemble dubitative, que son pays tait prt rduire sa croissance pour protger lenvironnement. En rponse ces mises en cause, le reprsentant du Portugal, sexprimant au nom de lUnion europenne, a soulign que le rchauffement climatique tant une menace mondiale, il exigeait une rponse mondiale. Et de rappeler que lUE stait engage rduire de 20 % ses missions de gaz effet de serre dici 2020. Pour sa part, lambassadeur de France lOnu a reconnu la responsabilit historique des pays dvelopps dans le changement climatique . Mais, a-t-il ajout, nos efforts ne seront pas suffisants sans un effort parallle des pays mergents , faisant l rfrence certains gros pollueurs du Sud comme la Chine, lInde, le Brsil ou le Mexique. A loccasion de ces deux jours de dbats, le secrtaire gnral de lOnu, Ban ki-Moon, a appel la communaut internationale faire tout son possible pour conclure un nouvel accord sur le climat avant lexpiration du protocole de Kyoto en 2012. Un P moins long (MFI) A cause dun phnomne de salinisation, le P le grand fleuve du nord de lItalie est menac de scheresse et devrait raccourcir dune centaine de kilomtres dans les prochaines annes, passant de 652 552 kilomtres. Cest du moins ce que redoutent les spcialistes de lAgence italienne pour la protection de lenvironnement. Dj le dbit moyen du P a baiss de 25 % ces trente dernires annes. Les prcipitations moindres en Italie, laffaissement des sols privs deau et la hausse du niveau de la mer sont les principales causes de cet asschement progressif du fleuve. Selon les experts, tout le delta du P, sur lAdriatique, risque de devenir une vaste lagune ; leau trop sale serait alors impropre aux activits agricoles et industrielles. Or le P a une importance conomique cruciale puisquil arrose des territoires qui assurent 35 % de la production agricole du pays. Selon le syndicat agricole Coldiretti, les malheurs du P mettent en pril la filire agroalimentaire italienne, y compris la viande et le fromage. Pour essayer de limiter les consquences de cet asschement du fleuve, les spcialistes recommandent la mise en place de techniques dirrigation plus efficaces et labandon des cultures trop gourmandes en eau. | |||
Jean Piel | |||
|