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11/09/2007 | |||
chronique Environnement | |||
Une espce rare de zbres sauve de lextinction au Kenya (MFI) Lintervention du Service knyan de la vie sauvage (KWS) a permis de sauver dune probable extinction le zbre de Grvy, touch en 2006 par une pidmie mortelle de maladie du charbon, aggrave par une terrible scheresse. Comme lexplique Patrick Omondi, responsable au KWS de la gestion des espces : Ds que nous avons appris que des troupeaux entiers taient dcims, nous avons organis des vaccinations massives, non seulement contre la maladie du charbon, mais aussi contre dautres pathologies. Nous avons ainsi contenu la menace, et travaillons dsormais sur un programme de cinq ans pour accrotre le nombre de btes. Reconnaissable ses rayures fines et ses larges oreilles, le zbre de Grvy est appel ainsi car le premier spcimen identifi a t offert en 1882 par lempereur dEthiopie, Menelik, au prsident franais Jules Grvy. On estime moins de 2000 le nombre de zbres de Grvy ltat sauvage, dont environ 1800 au Kenya, dans les plaines de la rserve nationale de Samburu, au nord de Nairobi. Les autres vivent dans le sud de lEthiopie. En raison du nombre trs faible de sa population, les scientifiques sinquitent dune possible extinction de lespce. Outre les maladies, les zbres de Grvy sont menacs par les prdateurs et les migrations humaines sur leur habitat. Le climat de lEspagne en voie dafricanisation (MFI) LEspagne qui accueille actuellement une confrence internationale sur la dsertification est le pays europen le plus aride. Le problme de la dsertification affecte de manire svre 31,4 % de notre territoire, en particulier les Canaries, la Castille, la Catalogne, lAragon et lAndalousie , prcise le ministre de lEnvironnement Madrid. A en croire les Nations unies, 6 % du pays est dj dgrad de manire irrversible. Autres signaux inquitant pour la pninsule ibrique : les glaciers des Pyrnes ont perdu 85 % de leur surface, 60 % des zones humides ont disparu et la hausse des tempratures est deux fois suprieure la moyenne mondiale. Autant dlments qui font dire Greenpeace que lEspagne est entre dans une africanisation de son climat. Cest le pays europen le plus affect par les changements climatiques. La moiti sud connat des tempratures gales celles du Maroc il y a vingt-cinq ans . La surexploitation des ressources hydriques, la dforestation, les incendies de forts, lagriculture intensive et lurbanisation galopante expliquent ce phnomne. Conscientes de lenjeu, les autorits espagnoles laborent actuellement un plan national de lutte contre la dsertification. Deux fois plus douragans depuis cent ans (MFI) Katrina, Rita, Wilma, Dean Autant de prnoms qui rappellent des ouragans exceptionnels. Aujourdhui, les scientifiques sinterrogent sur une ventuelle corrlation entre la frquence de ces catastrophes et le rchauffement climatique. Pour la National Oceanic and Atmospheric Administration (Etats-Unis), il ny a pas de lien entre les deux ; le nombre lev des cyclones ces dernires annes sexplique par un cycle naturel. Le Groupe intergouvernemental dexperts sur lvolution du climat (Giec) estime au contraire vraisemblable cest--dire avec une probabilit suprieure 50 % que cette tendance soit imputable aux gaz effet de serre. Deux chercheurs amricains Greg Holland et Peter Webster se montrent encore plus affirmatifs, crivant que le niveau actuel de lactivit cyclonique dans lAtlantique Nord constitue pour une large part une rponse au changement climatique . Ils ont constat en effet que, de 1905 1930, on comptait en moyenne 6 cyclones par an ; de 1931 1994, priode o la temprature de locan Atlantique sest leve denviron 0,4C, une moyenne de 10 cyclones par an ; et de 1994 2005, 15 cyclones par an alors quune nouvelle fois la temprature moyenne de la mer a progress de 0,4C. Cela signifie qu une lvation de la temprature de 0,1C correspond un cyclone de plus par an. Conclusion de Greg Holland et Peter Webster : Dun point de vue statistique, il existe une relation forte entre les tempratures ocaniques et lactivit cyclonique. Cette tude est cependant critique par des scientifiques qui suggrent que la hausse du nombre de cyclone depuis un sicle est simplement due de meilleurs outils dobservation. Pour leur part, les chercheurs du Giec estiment quune hausse de 1 2C de la temprature des ocans au cours des cinquante prochaines annes se traduira par une moyenne de 20 cyclones par an. | |||
Jean Piel | |||
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