par Danielle Birck
Article publié le 26/01/2007 Dernière mise à jour le 26/01/2007 à 19:46 TU
Cinq cent cinquante mille visiteurs professionnels, 17 500 exposants d’une centaine de pays sur l’année, 42 000 m2 d’exposition, 16 000 journalistes… les chiffres parlent d’eux-mêmes. Quatre ans après le lancement de «Paris, Capitale de la création», la proportion des visiteurs étrangers a augmenté de 20% et franchi la barre des 50% de l’ensemble des visiteurs professionnels. «Dans une dynamique économique de marché, et donc de compétition mondiale, explique Gilles Muller, coordinateur de Paris, capitale de la création, ces salons parisiens proposent à la fois une offre pointue, sélective, et une logique de services pour que les distributeurs, acheteurs, grands magasins, boutiques multimarques sachent demain mettre en scène des produits qui emporteront l’adhésion des consommateurs». Des consommateurs avides de nouveauté… «Par ailleurs, poursuit Gilles Muller, les leaders internationaux qu’on a la chance d’avoir à Paris -le salon de la lunette, «Maison et objet», le salon de la lingerie, Prêt-à-porter Paris- font bénéficier de leur force des manifestations plus petites ou plus pointues parce que dédiées à un seul secteur, comme par exemple la maroquinerie, ou bien des salons liés à une activité très particulière comme le tissu haut de gamme, lié lui justement à la lingerie» Une mise en réseau qui offre un large panorama de la création dans l’ensemble de ces domaines, mais permet aussi une mutualisation des moyens logistiques, pour la communication ou pour les transports..
Professionnels et grand public
Si le grand public –sauf exceptions- n’a pas accès à ces manifestations réservées aux professionnels, l’objectif de «Paris, Capitale de la création» est de le faire participer d’une certaine manière à ces événements, avec le relais des médias, mais aussi avec un «parcours de la création» organisé deux fois par an en partenariat avec la Chambre de commerce, et auquel participent des boutiques, des galeries, des institutions culturelles, des grands magasins ou encore des lieux prestigieux, comme le Café de la Paix, qui depuis quatre ans participe à «Paris, capitale de la création» avec la réalisation de desserts signés par des stylistes. Après les gâteaux Cinq cents feuilles, revisités par quatre grandes dames de la mode (Chantal Thomass, Agatha Ruiz de la Prada, Agnès B et Stanislassia Klein (Stella Cadente) pour la saison 2005/2006, et après le Saveurs croisées de Paco Rabanne, c’est le jeune styliste Gaspard Yurkevitch qui prend le relais à partir du 1er mars.
Cream Passionnel
Un jeu de mots pour un gâteau aux saveurs subtiles de chocolat, fruits rouges et gingembre, qui s’expriment dans différentes textures et dans une enveloppe très design, fruit de l’étroite collaboration entre le styliste, le chef cuisinier du Café de la paix, Laurent Delarbre, et son chef pâtissier Guillaume Caron. Une collaboration faite d’échanges, les envies du styliste amenant le chef à se dépasser, «à aller plus loin, chercher certaines choses auxquelles nous n’aurions pas forcément pensé», confie Laurent Delarbre. Comme la chaussure et le nœud sur le gâteau, par exemple. Le styliste parle lui de dialogue, il a dessiné la forme du gâteau, dit ses préférences pour les saveurs et laissé le chef faire son travail de pâtissier, «et après ça s’est matérialisé sous mes yeux et ça c’est magique ».
Une expérience qui reflète une tendance très actuelle de marier le design et la gastronomie, «parce que, explique Gaspard Yurkevitch, la gastronomie est un art de vivre, tout comme la mode, donc on peut lier les deux. Mais c’est vrai que ce serait difficile pour nous de «designer» autre chose que des desserts, parce que dans le dessert il y a déjà du design. C’est fait comme un bijou, ce sont des artistes, ceux qui font des desserts. Il y a une sophistication qui peut se rapprocher du design d’objet, et puis il y a cette dimension esthétique, surtout dans les desserts français. Il y a donc là un terrain ou designers et chefs peuvent collaborer».
Paris, capitale de la création c’est aussi un prix, le trophée qui est attribué chaque année à des créateurs, en mixant les genres et les générations.
label france
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