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Design

Avec son dernier numéro, la revue "area", se penche sur le design.

par Danielle Birck

Article publié le 07/12/2007 Dernière mise à jour le 07/12/2007 à 14:35 TU

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Pourquoi les spectacles montés par Macha Makéieff et Jérôme Deschamps regorgent- ils d’objets en tous genres : bouteilles, bassines, bouteilles, poussettes ? … Les réponses des gens de théâtre que sont les créateurs des Deschiens ne sont qu’une des approches proposées par la revue d’art contemporain area dans son dernier numéro consacré au design.

Tirée à 5 000 exemplaires (dont 600 vont directement dans des écoles et des bibliothèques), area est distribuée en France et dans les pays francophones.

Stefan Wewerka - classroom Chair - Bois, 1970.(Photo : Danielle Birck/ RFI)

Stefan Wewerka - classroom Chair - Bois, 1970.
(Photo : Danielle Birck/ RFI)

Comme à son habitude, la revue trimestrielle convoque une multitude de disciplines, de regards, d’approches, bref une mosaïque de personnalités, au chevet du thème choisi. Après l’Eau, la Nuit, l’Esprit de collection, etc, dans ce quinzième numéro d'area, le design se voit analysé sous l’angle de la sociologie (société de consommation), de l’écologie,  du plaisir, de la science fiction, du marketing, de la mythologie  de l’objet (avec une incitation à relire ce qui cinquante ans plus tard reste tout de même la référence en la matière, le Mythologies de Roland Barthes). A propos d’objets, il est fascinant de voir à quel point la chaise inspire les créateurs, pour l’embellir et/ou la déconstruire…

Et bien sûr de l’art – le cœur de métier d’une revue pour laquelle  « L’art pense le monde » - avec des plasticiens, photographes, designers (bien sûr), etc. Et là, on peut tomber en arrêt, par exemple, devant les pages consacrées à Dado, cet artiste pour qui le squelette est le premier – et le dernier - « design » et qui, avec des os récupérés chez un équarisseur, a redessiné la carcasse d’une vieille voiture : le résultat est saisissant. La qualité de la photo aussi. La qualité, c’est d’ailleurs ce qui caractérise l’ensemble de la revue, qui avec ses 170 pages sur papier glacé – et c’est un « petit » numéro - s’apparente plus au livre d’art qu’au périodique.