par Marie Grézard
Article publié le 12/06/2008 Dernière mise à jour le 16/06/2008 à 10:31 TU
Yves Saint-Laurent, c'est d'abord une question de coupe. Ses créations au tombé impeccable et d'une absolue sobriété incarnent une élégance à la française : un "chic" impertinent sans, jamais, une once de vulgarité, une trangression permanente des codes établis au service de l'émancipation des femmes. Empruntés à la rue ou au vestiaire masculin, ses vêtements subliment la féminité, jouant d'une troublante ambigüité. Nul mieux que lui n'a su mettre en scène le noir, osant le marier au bleu nuit. Fatal !
![]() La version automne-hiver 1966 de l'emblématique smoking porté lors de la rétrospective Yves-Saint-Laurent en 2002, à Beaubourg. |
Telles des statues antiques de déesses, des mannequins drapés de mousseline. Une perfection stylistique.
(Crédit : Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent)
![]() Féminissimes versions de robes-smoking, lors de la rétrospective Yves-Saint-Laurent, en 2002, à Beaubourg. | ![]() Le tailleur-pantalon, sobre et bien épaulé. Une révolution pour les femmes, volontiers cantonnées alors à des niaiseries froufroutantes. |