par Marie Grézard
Article publié le 30/06/2008 Dernière mise à jour le 03/07/2008 à 11:07 TU
Vitrine éminemment symbolique de la France, la Tour Eiffel, depuis son éclairage doré en 1985 avait scintillé de mille feux pour le « Top de l'An 2000 ». A cette occasion, un phare avait été installé à son sommet. Ce dispositif conçu pour être éphémère fut remplacé en juin 2003 par l'installation de 20 000 lampes à éclats, destinée à durer 10 ans. Le 24 janvier 2004, la « dame de fer » avait revêtu un fourreau lumineux rouge pour célébrer le Nouvel An chinois et avait opté, déjà, pour le bleu lors de l'anniversaire des 20 ans de la journée de l'Europe, le 9 mai 2006.
Propriété de la Ville de Paris, la Tour Eiffel reste le monument le plus visité au monde, avec pour 2007 presque 6,7 millions de visiteurs. Depuis sa naissance à l'occasion de l'Exposition universelle de 1889, celle qui avait fait scandale a accueilli plus de 236 millions d'admirateurs. Son exploitation est confiée à la Société d'exploitation de la Tour Eiffel (SETE), société d'économie mixte dont l'actionnaire majoritaire est la Ville de Paris (59,9 % des actions), ainsi que par Eiffage, Safidi (Groupe EDF), Ufipar (groupe LVMH), Unibail et Dexia Crédit Local.
Une nouvelle pièce de 2 euros
Parallèlement à cette illumination, le coup d'envoi de la présidence française est marqué par la mise en circulation le 1er juillet d'une nouvelle pièce de 2 euros, frappée à 20 millions d'exemplaires, ce qui représente environ 1 pièce sur 25. Mise en circulation le 1er juillet, son côté face a été gravé par Philippe Starck. Volontairement simple, sans dessins, pour représenter « l'essence des choses » selon le designer lors de la frappe inaugurale dans les ateliers de la Monnaie de Paris, elle ne porte que la sobre mention « 2008 Présidence française Union européenne ».
Cette présidence prendra fin au mois de décembre 2008.