par Danielle Birck
Article publié le 11/05/2009 Dernière mise à jour le 11/05/2009 à 18:31 TU
En attendant, une première récolte du "Miel du Grand Palais", a été annoncée pour la fin de l’été par Yves Saint-Geours, président de l'établissement public. C'est "notre petite contribution à la biodiversité", a-t-il indiqué.
Ce n’est pas une première à Paris. La capitale compte aujourd’hui quelque 300 ruches. Le premier rucher de Paris s’est installé en 1872 dans le jardin du Luxembourg, qui compte aujourd’hui une vingtaine de ruches. D’autres parcs abritent des ruches, ainsi que le toit de l’Opéra Garnier.
Selon Nicolas Géant, apiculteur de la Celle-Saint-Cloud, dans la région parisienne, qui a eu l'idée de l'opération et recherchait un "lieu mythique", les "abeilles vivent mieux en ville qu'à la campagne, à cause de la biodiversité". Il y a "des milliers de petites fleurs en ville, même de la lavande, alors que la campagne est polluée par les pesticides", souligne-t-il. La "pollution de la ville n'est rien comparée à celle occasionnée par les pesticides", a ajouté l'apiculteur selon qui une ruche en ville peut produire 50 kilos de miel par an, contre 10 à 15 kilos à la campagne. Des données corroborées par l’UNAF (L'union nationale d'apiculture française)
Le Grand Palais est entouré de nombreux arbres et jardins dont celui des Tuileries et qu’une abeille peut rayonner à 3 km de sa ruche. 50 kilos de miel sont attendus par ruche et par an mais il faut attendre la première récolte pour être fixé : elle aura lieu en juillet et sera retransmise sur le site du Grand Palais.