par Emmanuelle Bastide
1/L’actualité : Le nouveau guide du jeune enseignant
Fabrice Hervieu-Wane
Editions Sciences Humaines
2/Les Infos pratiques de l’Education, par Amélie Niard
Citizen Act IV : un business game pour « imaginer la banque de demain ». Citizen Act existe depuis 4 ans, c’est un jeu d’entreprise proposé par la Société Générale (Banque française) aux étudiants du monde entier.
Partant du principe qu’en tant qu’entreprise, la banque doit assumer une certaine responsabilité sociale et environnementale, la Société Générale a créé Citizen Act pour inviter les étudiants à concevoir des projets concrets qui engagent la banque dans cette nouvelle voie, plus éthique.
Par exemple, ce projet proposé par des étudiants français lors de la première édition du Citizen Act, qui a été concrétisé depuis : une carte bancaire co-brandée, c’est-à-dire une carte bancaire qui coûte quelques euros de plus au client, mais ensuite, à chaque achat effectué avec cette carte, la Société Générale reverse 6 centimes à une association préalablement choisie par le client…
Les étudiants intéressés doivent former une équipe de 3 personnes et s’inscrire sur le site Internet du Citizen Act avant le 6 décembre prochain en déposant un avant-projet. Les équipes sélectionnées seront invitées à Paris en février 2010 pour le lancement de la 2e phase de la compétition : la réalisation d’une véritable étude de marché pour évaluer la viabilité de leur projet, avec l’aide d’un parrain, salarié de la Société Générale.
Les trois équipes gagnantes remporteront un voyage « éco-responsable », mais pourront choisir d’utiliser l’argent prévu pour ce voyage pour investir dans leur projet et le concrétiser.
Toutes les informations sur le site du Citizen Act (disponible en français et en anglais) : http://www.citizenact.com/
3/ La langue bien pendue, par Mathilde Landier
Dernière chronique. Mais Mathilde n’abandonne pas la langue française !
par Emmanuelle Bastide
En France le mérite c’est l’égalité des chances. Or l’égalité des chances dans l’hexagone, ce n’est pas tant de pouvoir frapper à la porte d’une banque pour emprunter de quoi monter un bar tabac. Non quand on pense à la chance en France on pense au diplôme ! Cette égalité des chances scolaires a-elle une existence réelle ? Le mérite des notes est-il un talent qui mérite qu’on le fasse passer devant la justice sociale, voire devant l’égalitarisme ? C’est un débat finalement aux confins de la sociologie et de la philosophie. Au-delà de nos frontières, dans les pays de culture anglo-saxonne, comment fonctionne cette culture du mérite ? Est-elle plus juste ? Ou bien donne-elle seulement l’illusion que tout est possible ? Nous en discutons avec nos invités :
- Marie-Duru Bellat, sociologue professeur à Science Po. Elle publie « Le mérite contre la justice » Presses de Science Po.
- Régis Malet, professeur à Lille III, en sciences de l’éducation, spécialiste de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis.
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