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Le choix de vivre dans la contrainte tunisienne - 1er volet 

Une vision partagée, presque schizophrène, c’est ainsi que l’on peut résumer la position de la jeunesse tunisienne aujourd’hui. Vivre caché, ne rien montrer, sauver les apparences pour ne pas avoir à subir les conséquences de ses actes.

Nous débutons aujourd’hui une série sur la jeunesse méditerranéenne réalisée grâce à un partenariat entre RFI et l’Union européenne.
Au cours des mois qui viennent nous ferons le tour de la mer méditerranée pour aller à la rencontre des jeunesses des dix pays du protocole Méda qui unit l’Europe à la rive sud de cette mer.

C’est donc en Tunisie que nous commençons ce voyage. Tunis, la plus européenne des villes du Maghreb, une population jeune qui a souvent les yeux rivés sur la rive nord de la méditerranée… La Tunisie qui se donne des allures de pays moderne mais où la liberté d’expression est loin d’être respectée, la Tunisie pays au double visage qui ne peut que rendre sa jeunesse écartelée.

Pour deux semaines, c’est Dillah Teïbi qui nous servira de guide au sein de la jeunesse de Tunis.

Evidemment la question centrale tourne autour de l’immigration. Peut-on, veut-on rester à Tunis lorsque l’on a une vingtaine d’année aujourd’hui ? ET à quel prix… ? La plupart des jeunes que vous entendrez ont un attachement fort à leur patrie mais beaucoup mesurent les concessions qu’ils devront faire, les risques individuels qu’ils devront affronter pour rester au pays.

C’est autour de cette question que tournera le premier volet de cette série.

Un reportage de Dillah Teïbi.

[1ère diffusion : 18/03/2006]