Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

samedi 15 décembre 2007

 

Nippo Calédonie

par  Rédaction de RFO Paris

télécharger

Mariage d'un Japonais et d'une Mélanésienne 

		 (Collection FNP / Rose-May Nishimi)
Mariage d'un Japonais et d'une Mélanésienne
(Collection FNP / Rose-May Nishimi)

Ils font partie des oubliés de l’Histoire : plus d’un millier de Japonais installés en Nouvelle-Calédonie, ont été déportés en Australie au lendemain de l’attaque de Pearl Harbour en 1941. La plupart n’ont jamais revus leurs femmes et leurs enfants métis, souvent des Nippo-kanaks.

Après des années de silence, ces familles redécouvrent peu à peu leur mémoire, pour mieux dépasser un  traumatisme encore sensible. Une exposition d'abord présentée au centre Tjibaou à Nouméa l'an dernier sous le titre Feu nos pères, a contribué à cette redécouverte, avant d'être montrée au Japon de façon itinérante. Dernière étape actuellement à Hiroshima, jusqu'au 21 décembre.

Avec : Sandra Leilloux, professeur de japonais au collège de Magenta ; Philippe Palombo, docteur en histoire contemporaine, chercheur associé à l'institut des mondes océaniens et australasiens (IMOA), université de Nouvelle-Calédonie ; Cécile Higa, descendante de couple nippo-kanak à Nouméa (2e génération) ; Marie-José Michel, consul honoraire du Japon en Nouvelle-Calédonie (3e génération de Japonais présents sur le Caillou) ; Jean Lèques, maire de Nouméa ; Emmanuel Casarérhou, directeur du centre culturel Tjibaou ; Jean-Pierre Zenkoro, agriculteur de la tribu nippo-kanak de Névaho, président de l'association des descendants de Japonais d'Okinowa, à Poindimié.

llustration musicale : Paradis perdu, par le groupe japonais Rimacona
Liens : http://www.feu-nos-peres.org (site de l'exposition en français, anglais et japonais) ; http://www.rimacona-lab.com  (site du groupe musical)

Merci à Mutsumi Tsuda et Marie-José Michel.

Magazine présenté par Caroline Marie.
Un reportage de Jean-Marie Chazeau.

Archives