jeudi 31 août 2006

Avant le début des hostilités avec Israël, le Liban disposait d’un système de santé performant. Est-ce toujours le cas aujourd’hui alors qu’infrastructures, routes, ponts, bâtiments, système électrique, système d’évacuation des eaux usées ont été endommagés ?
Des populations ont été isolées, coupées de tout accès aux soins pendant un mois de conflit. Qu’est-il entrepris pour les aider ? Dès le début des hostilités, le 12 juillet, l’association Médecins du Monde (MDM) a mis en place une mission d’urgence sur le terrain : unités médicales mobiles, distributions de médicaments et de matériel médical… Suite à l’entrée en vigueur, le lundi 14 août, de l’accord de cessation des hostilités entre Israël et la milice chiite du Hezbollah, MDM a lancé un dispositif de post-urgence en redéployant ses activités médicales au Liban afin d’accompagner les déplacés lors du retour vers leurs villages. MDM soutient aussi la réouverture des dispensaires en attendant que le personnel d’Etat revienne assurer le fonctionnement des centres de soins. 
Mais la présence de sous-munitions non explosées est un frein au retour des populations. Elles sont aujourd’hui l’une des principales menaces pour les populations civiles au Sud Liban. L’ONG Handicap International prépare entre autres la formation d’une équipe de démineurs libanais.

Invités : 
Dr Eric Chevallier, directeur des opérations internationales de MDM
Anne Hery, déléguée permanente d’Handicap International 
Nicolas Seris, coordinateur de la mission d’urgence de MDM au Liban(au téléphone).

Pour plus d’informations :
Site de Médecins du monde : www.medecinsdumonde.org/
Site de Handicap International : www.handicap-international.org/