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samedi 26 août 2006

Enki Bilal


On reconnaît sa pâte entre mille : univers futuriste inquiétant, palettes de gris, personnages racommodés, hybrides, aux cheveux bleu électriques ou rouge coquelicot. Ses femmes sont pièges, ses hommes souffrent d'amnésie ou au contraire de mémoire hypertrophiée, et sont le jouet de dieux égyptiens. Peintre visionnaire d'un monde en folie, il a déjà par quatre fois transposé son graphisme sombre et singulier au cinéma. Mais ce quinquagénaire juvénile, enfant de Belgrade grandi en banlieue parisienne, n'aime rien tant que les cases à deux dimensions de ses albums de bande dessinée qu'il travaille comme des tableaux expressionnistes.