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dimanche 4 février 2007

 

1 - Invité : Elie Barnavi, ancien ambassadeur d'Israël en France

par Benoît Ruelle

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Elie Barnavi, ancien ambassadeur d'Israël en France (2000-2002), directeur du Comité scientifique du Musée de l'Europe à Bruxelles, et auteur d'un essai publié chez Flammarion sous le titre Les religions meurtrières.

En «sortant de la religion», nous avons fermé la porte derrière nous. Puis nous avons perdu la clef. Telle est, selon Elie Barnavi, la situation dans laquelle l'Occident se trouve aujourd'hui. Elle nous laisse tout désemparés. Certes, nous pouvons nous féliciter que l'Occident soit «laïc». Mais ce «bonheur» a son revers: nous ne savons plus vraiment ce qu'est une religion. Nous ne comprenons plus que sa pente naturelle est la violence la plus folle. Et parce que le fondamentalisme chrétien a épuisé sa force propulsive, parce que le fondamentalisme juif ne s'exporte pas, nous avons du mal à désigner l'islamisme radical comme la grande menace totalitaire du XXIème siècle. Face à ce danger, le multiculturalisme et le «dialogue des civilisations» sont des plaisanteries de mauvais goût. Puisqu'il s'agit d'une guerre, et qu'il en va de notre liberté, il faut de toute urgence «réapprendre» à la faire.

 

2 - Invité : Elie Barnavi, ancien ambassadeur d'Israël en France

par Benoît Ruelle

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Elie Barnavi, ancien ambassadeur d'Israël en France (2000-2002), directeur du Comité scientifique du Musée de l'Europe à Bruxelles, et auteur d'un essai publié chez Flammarion sous le titre Les religions meurtrières.

En «sortant de la religion», nous avons fermé la porte derrière nous. Puis nous avons perdu la clef. Telle est, selon Elie Barnavi, la situation dans laquelle l'Occident se trouve aujourd'hui. Elle nous laisse tout désemparés. Certes, nous pouvons nous féliciter que l'Occident soit «laïc». Mais ce «bonheur» a son revers: nous ne savons plus vraiment ce qu'est une religion. Nous ne comprenons plus que sa pente naturelle est la violence la plus folle. Et parce que le fondamentalisme chrétien a épuisé sa force propulsive, parce que le fondamentalisme juif ne s'exporte pas, nous avons du mal à désigner l'islamisme radical comme la grande menace totalitaire du XXIème siècle. Face à ce danger, le multiculturalisme et le «dialogue des civilisations» sont des plaisanteries de mauvais goût. Puisqu'il s'agit d'une guerre, et qu'il en va de notre liberté, il faut de toute urgence «réapprendre» à la faire.

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