samedi 28 juillet 2007
Rencontre avec les ouvriers de la cité nationale de l'histoire de l'immigration
par Edouard Zambeaux
1ère partie - 2ème partie
Enfilez vos casques car pour cette dernière émission avant la trêve estivale, nous allons mouiller la chemise en compagnie des ouvriers qui achèvent en ce moment la construction de la cité Nationale de l’Histoire de l’immigration. Du marteau piqueur, de la tronçonneuse au sommaire de ce reportage mais aussi de le réflexion et du symbole… car ce chantier là n’est pas que matériel. Il s’agit de construire à Paris un lieu qui rendra compte de l’histoire des migrations qui ont peuplé la France et des histoires de ceux qui en ont été les acteurs : les immigrés.
Et pour que le symbole soit complet c’est dans les anciens locaux du « musée permanent des colonies » rebaptisé en 1935 « musée de la France d’outre mer » qu’ouvrira dans quelques semaines cette cité de l’immigration. Une bonne raison pour que les symboles s’entrechoquent. Surtout au moment où la réflexion sur l’identité nationale occupe l’espace médiatique et politique. D’ailleurs une bonne partie du comité scientifique d’historiens qui accompagnait la réflexion autour de la création de ce lieu de mémoire a démissionné pour protester contre l’installation d’un ministère qui associe l’immigration et l’identité nationale. Voilà pour la politique et la polémique. En attendant ce musée prend forme. Grâce aux coups de marteau, de pinceau donnés par de nombreux… immigrés. C’est donc à la découverte de ce chantier mais aussi et surtout de ses ouvriers que nous vous invitons cette semaine. L’occasion, en avant première sur RFI (partenaire de cette cité de l’immigration), de faire quelques pas à travers les 16 000 m2 de ce bâtiment construit pour l’exposition coloniale de 1931. L’occasion surtout d’écouter Mohammed, Octay, Hossni, Mezziani, Djamel, Safet, Harry, Saka, Jules, Firmin, Témo, et les autres qui sur ce chantier ont accepté de confier à Céline Develay Mazurelle leur part personnelle d’une histoire de l’immigration qui, pour eux, s’est écrite à la première personne. En route donc pour cette visite d’une mémoire en construction et d’un chantier en voie d’achèvement.
→ Retrouvez la cité nationale de l'histoire de l'imigration (CNHI) sur le site internet.
Et pour que le symbole soit complet c’est dans les anciens locaux du « musée permanent des colonies » rebaptisé en 1935 « musée de la France d’outre mer » qu’ouvrira dans quelques semaines cette cité de l’immigration. Une bonne raison pour que les symboles s’entrechoquent. Surtout au moment où la réflexion sur l’identité nationale occupe l’espace médiatique et politique. D’ailleurs une bonne partie du comité scientifique d’historiens qui accompagnait la réflexion autour de la création de ce lieu de mémoire a démissionné pour protester contre l’installation d’un ministère qui associe l’immigration et l’identité nationale. Voilà pour la politique et la polémique. En attendant ce musée prend forme. Grâce aux coups de marteau, de pinceau donnés par de nombreux… immigrés. C’est donc à la découverte de ce chantier mais aussi et surtout de ses ouvriers que nous vous invitons cette semaine. L’occasion, en avant première sur RFI (partenaire de cette cité de l’immigration), de faire quelques pas à travers les 16 000 m2 de ce bâtiment construit pour l’exposition coloniale de 1931. L’occasion surtout d’écouter Mohammed, Octay, Hossni, Mezziani, Djamel, Safet, Harry, Saka, Jules, Firmin, Témo, et les autres qui sur ce chantier ont accepté de confier à Céline Develay Mazurelle leur part personnelle d’une histoire de l’immigration qui, pour eux, s’est écrite à la première personne. En route donc pour cette visite d’une mémoire en construction et d’un chantier en voie d’achèvement.
→ Retrouvez la cité nationale de l'histoire de l'imigration (CNHI) sur le site internet.
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