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vendredi 23 novembre 2007

A Abidjan, Côte d'Ivoire


Au marché, la permanence des <i>Black Tigers</i> comprend un coin «musculation». Les anciens loubards veulent rester des «gros bras». Ici, «Jack Bauer» à l’entraînement.(Photo : RFI/V. Cagnolari)

Au marché, la permanence des Black Tigers comprend un coin «musculation». Les anciens loubards veulent rester des «gros bras». Ici, «Jack Bauer» à l’entraînement.
(Photo : RFI/V. Cagnolari)

Les loubards, terreurs de quartier, défrayaient la chronique ivoirienne dans les années 80 et 90. Nourris de films d’action façon western spaghetti ou sauce kung-fu chinoise, c’est dans leur bouche qu’est né le nouchi, l’argot populaire qui aujourd’hui circule dans les rues, les journaux, les chansons, et même les discours politiques !

Les fondateurs des <em>Black Tigers </em>sont d’anciens loubards qui assurent désormais la sécurité sur l’un des marchés d’Abidjan. 

		(Photo : RFI/V. Cagnolari)
Les fondateurs des Black Tigers sont d’anciens loubards qui assurent désormais la sécurité sur l’un des marchés d’Abidjan.
(Photo : RFI/V. Cagnolari)


Au quartier, ils étaient devenus des modèles, sortes de Robin des bois du ghetto. Mais les politiques ont commencé à les embaucher pour assurer leur service d’ordre, voire leurs basses besognes. A commencer par Houphouët-Boigny, qui fut le premier à salarier les loubards (non mais On est où là ?). Aujourd’hui, certains se sont reconvertis dans la sécurité privée, d’autres sont devenus pasteurs, artistes… et beaucoup sont morts.

Sahin Polo et des enfants du quartier Abobo. Sahin Polo fut un des comparses du célèbre loubard John Pololo. 

		(Photo : RFI/V. Cagnolari)
Sahin Polo et des enfants du quartier Abobo. Sahin Polo fut un des comparses du célèbre loubard John Pololo.
(Photo : RFI/V. Cagnolari)


Retour sur la philosophie des loubards en compagnie de Sahin Polo, un « guerrier » qui raccroché les gants, mais pas l’esprit de la « loubaya »